La puissance d’Israël et des États-Unis viendra à bout du culot des Houtis
Alors que les habitants de Jérusalem doivent se rendre aux abris face aux menaces de missiles des Houthis, ceux-ci ne représentent que les plus petits supplétifs de l’Iran.
Deux alertes en moins de 18 heures
Les Houthis me font parfois penser à une émission de télévision pour enfants.
Si l’Iran est le grand tyran de la cour de récréation et que le Hamas et le Hezbollah sont comme les jumeaux qui ont rejoint le gang, portant des couteaux de poche et des vestes déchirées, alors les Houthis sont comme le petit enfant qui se cache derrière les grands et sort sa tête de temps en temps en criant « Ouais ! Continue ! »
La menace des Houthis est minime comparée à celle du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran ou à celle du Hamas et du Hezbollah, et le Hamas et le Hezbollah ont subi des coups drastiques dans leurs guerres visant à détruire l’État juif.
Le Hezbollah a commencé à payer le prix fort, la menace des Houtis subsiste
Le Hamas semble chercher une forme quelconque de cessez-le-feu pour mettre fin aux frappes aériennes israéliennes qui ont repris cette semaine, et le Hezbollah n’est plus la force combattante qu’il était autrefois, surtout après l’élimination de son chef Hassan Nasrallah et l’attaque terroriste israélienne.
L’armée de l’air israélienne a pourtant remarquablement intercepté les missiles avant même qu’ils ne pénètrent dans l’espace aérien israélien. Les Israéliens ont tout intérêt à prendre leurs précautions et à toujours se protéger.
Cependant, tout comme cet enfant effronté dans la cour de l’école qui monte sur ses ergots, les Houthis ne sont pas vraiment à la hauteur de la puissance militaire d’Israël, et plus important encore, ils ne sont pas à la hauteur de leurs nouveaux ennemis au combat : les États-Unis d’Amérique.
Et ils doivent en prendre conscience. Ils doivent comprendre qu’ils sont du côté des perdants, qu’ils n’ont aucune chance de gagner ; une force modeste, comparable aux milliards de dollars qu’Israël et les États-Unis doivent consacrer à leur armée et à la défense de la liberté.
Les États-Unis ont commencé à attaquer des cibles houthies le week-end dernier et n’ont pas relâché leur campagne visant à détruire le groupe terroriste. Le président américain Donald Trump a juré d’anéantir les Houthis et a menacé de tenir l’Iran pour responsable de toute attaque houthie.
Outre la grande ville portuaire de Hodeidah et la capitale Sa’ana, les Américains ont également ciblé la province de Saada, qui serait depuis longtemps un repaire de dirigeants houthis.
Plus de 100 attaques depuis le massacre du 7 octobre
Les Houthis ont mené plus de 100 attaques contre des cibles maritimes en mer Rouge depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Ils affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Les États-Unis et Israël doivent s’assurer que le travail sera mené jusqu’à son terme et que les Houthis ne pourront plus forcer les jeunes enfants à se réfugier dans les abris antiaériens en pleine nuit. Il est temps de les affronter, comme l’ont été le Hamas et le Hezbollah, avant que tous les regards ne se tournent vers l’Iran et les ayatollahs.
Il est temps d’écarter les Houthis de la scène politique et d’instaurer la paix au Yémen. Environ 130 000 personnes ont péri dans la famine depuis le début de la guerre civile dans tout le pays, et il est temps que le Yémen connaisse enfin la paix.
Il faut s’attaquer une fois pour toutes à la chutzpah des Houthis.
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