Horrible vidéo, des djihadistes poussent les Druzes au suicide

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La vidéo horrible qui résume le sort du peuple druze : des images perverses montrant des militants les forçant à mourir sont le dernier scandale en date – et la raison pour laquelle Israël bombarde la Syrie.

Une vidéo troublante montrant des militants forçant des hommes druzes à sauter d’un balcon vers la mort alors qu’ils sont criblés de balles est apparue en ligne.

Ces images glaçantes illustrent la situation critique du peuple druze en Syrie alors que le pays continue de sombrer dans un conflit sectaire. Les combats constituent le dernier défi au contrôle du gouvernement dominé par les islamistes de Sharaa, qui a pris le pouvoir après que les rebelles ont renversé le président autocratique Bachar al-Assad  en décembre.

Ce document met en lumière la fragilité de la sécurité du pays alors que le nouveau gouvernement tente d’imposer son autorité sur un pays fracturé et ses divisions sectaires profondément enracinées. Le conflit a commencé la semaine dernière par des affrontements entre les Druzes – une minorité religieuse originaire du sud de la Syrie, du plateau du Golan occupé par Israël et de certaines parties du Liban et de la Jordanie – et les tribus bédouines syriennes.

Les forces gouvernementales sont ensuite arrivées pour tenter d’apaiser les tensions, affrontant des hommes armés druzes et attaquant la communauté druze. Les dernières violences ont une fois de plus opposé les Druzes aux Bédouins, ont indiqué des témoins.

Les combats ont impliqué Israël voisin, qui a mené des frappes aériennes dans le sud de la Syrie et sur le ministère de la Défense à Damas cette semaine alors que les forces gouvernementales combattaient les Druzes. 

La vidéo troublante montre les hommes druzes (photo) forcés de sauter d'un balcon vers leur mort tout en étant criblés de balles.

Israël affirme qu’il protège les Druzes, qui constituent également une minorité importante en Israël. Mais Israël et Washington divergent sur la Syrie. Les États-Unis soutiennent une Syrie centralisée sous le gouvernement de Sharaa, qui s’est engagé à gouverner pour tous les citoyens, tandis qu’Israël affirme que le gouvernement est dominé par les djihadistes et représente un danger pour les minorités.

En mars, l’armée syrienne a été impliquée dans des massacres de membres de la minorité alaouite, à laquelle appartenait une grande partie de l’élite d’Assad. Les troubles meurtriers, ainsi que les bombardements israéliens, ont ravivé les craintes d’une rupture de la sécurité en Syrie.

La nation déchirée par la guerre se remet encore des conséquences de plus d’une décennie de guerre civile et de la récente prise de contrôle de Damas par les rebelles islamistes en décembre 2024. De plus amples informations sur les images poignantes des hommes druzes sautant vers la mort ont été rapportées par la journaliste Jenan Moussa, basée au Moyen-Orient.

Elle a parlé aux membres des familles des personnes tuées et a révélé leurs identités : Muath Arnous (2002), étudiant en dentisterie, Baraa Arnous (2005), étudiant en ingénierie, et Osama Arnous (1998), dentiste. Muath et Baraa étaient frères, Osama était leur cousin. 

Les meurtres ont eu lieu mercredi 16 juillet dans la ville à majorité druze de Suwayda, dans le sud de la Syrie. Sur X/Twitter, Moussa a écrit : « Après leur chute du balcon, le tireur a applaudi et célébré.

Il y a quelque temps, j’ai reçu un message d’un membre de la famille Arnous vivant à l’étranger. Il disait simplement : « Ma famille est en danger. Aidez-moi. » La fin tragique de la famille Arnous survient alors que les combats continuaient de faire rage dans la région samedi.

Des tirs de mitrailleuses et des bombardements de mortier ont retenti après des jours de bain de sang alors que le gouvernement dirigé par les islamistes s’efforçait de mettre en œuvre un cessez-le-feu.

Les journalistes de Reuters ont entendu des coups de feu provenant de l’intérieur de la ville de Suwayda et ont vu des obus tomber dans les villages voisins.

Mansour Namour, un habitant d’un village près de la ville de Suwayda, a déclaré que des obus de mortier tombaient encore près de son domicile samedi après-midi et qu’au moins 22 personnes avaient été blessées.

Un médecin de la ville a déclaré qu’un hôpital local était rempli de corps et de blessés suite aux jours de violence. « Toutes les blessures proviennent des bombes, certaines personnes sont blessées au thorax. Il y a aussi des blessures aux membres causées par des éclats d’obus », a déclaré Omar Obeid, directeur de l’hôpital.

Le gouvernement a déclaré que les forces de sécurité étaient déployées dans la région sud pour tenter de maintenir la paix et a exhorté toutes les parties à cesser les combats après près d’une semaine de carnage entre factions au cours duquel des centaines de personnes ont été tuées.

Tard samedi, le ministère de l’Intérieur a déclaré que les affrontements dans la ville de Suwayda avaient été stoppés et que la zone avait été débarrassée des combattants tribaux bédouins après le déploiement.

Les combats ont néanmoins persisté dans d’autres parties de la province, même si les Druzes ont repris le contrôle de leur ville après des jours de combats acharnés avec des Bédouins armés soutenus par des hommes armés tribaux venus d’autres régions de Syrie. 

L’Observatoire syrien des droits de l’homme, un groupe de surveillance basé au Royaume-Uni, a déclaré que les affrontements qui ont eu lieu la semaine dernière autour de Soueida avaient fait au moins 940 morts. 

Le président par intérim Ahmed al-Sharaa a déclaré que la médiation « arabe et américaine » avait contribué à rétablir le calme, avant que les affrontements ne s’intensifient. Il a critiqué Israël pour ses frappes aériennes cette semaine.

Dans un communiqué publié samedi, la présidence syrienne a annoncé un cessez-le-feu immédiat et appelé à la cessation immédiate des hostilités. Sharaa a déclaré que la Syrie ne serait pas un « terrain d’essai pour la partition, la sécession ou l’incitation sectaire ».

« L’intervention israélienne a poussé le pays dans une phase dangereuse qui a menacé sa stabilité », a-t-il déclaré dans un discours télévisé. Sharaa semble avoir imputé les derniers affrontements aux hommes armés druzes, les accusant d’attaques de vengeance contre les Bédouins.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré que Sharaa se rangeait du côté des auteurs de ces crimes. « Dans la Syrie d’al-Shara, il est très dangereux d’être membre d’une minorité – kurde, druze, alaouite ou chrétienne », a-t-il posté sur X.

L’envoyé américain Tom Barrack a annoncé vendredi que la Syrie et Israël avaient convenu d’un cessez-le-feu. Barrack, qui est à la fois ambassadeur des États-Unis en Turquie et envoyé de Washington en Syrie, a exhorté les Druzes, les Bédouins et les Sunnites, ainsi que d’autres minorités, à « construire une identité syrienne nouvelle et unie ».

Israël a attaqué des installations militaires syriennes au cours des sept mois qui ont suivi la chute d’Assad et affirme vouloir que les zones du sud de la Syrie proches de sa frontière restent démilitarisées.

L’administration américaine, qui, aux côtés de la Turquie et de l’Arabie saoudite, a noué des liens avec le président islamiste malgré ses liens passés avec Al-Qaïda, a critiqué les récentes frappes aériennes de son allié israélien sur la Syrie et a cherché une issue pour le gouvernement de Sharaa.

David Lammy promet une aide de 94,5 millions de livres sterling pour soutenir le nouveau gouvernement syrien. Sharaa a suivi l’annonce américaine par un discours télévisé dans lequel il a annoncé un cessez-le-feu immédiat à Soueida et a renouvelé son engagement à protéger les minorités ethniques et religieuses de Syrie.

« L’État syrien s’engage à protéger toutes les minorités et communautés du pays… Nous condamnons tous les crimes commis » à Soueida, a-t-il déclaré. Le président a rendu hommage au « rôle important joué par les États-Unis, qui ont une fois de plus montré leur soutien à la Syrie dans ces circonstances difficiles et leur préoccupation pour la stabilité du pays ».

L’Union européenne a salué l’accord entre la Syrie et Israël, se disant « consternée » par les violences sectaires meurtrières de ces derniers jours. La France a exhorté toutes les parties à « respecter strictement » le cessez-le-feu.

Mais Israël a exprimé un profond scepticisme quant à l’engagement renouvelé de Sharaa de protéger les minorités, soulignant les violences meurtrières contre les Alaouites ainsi que les Druzes depuis qu’il a conduit le renversement du dirigeant de longue date Bachar al-Assad en décembre.

Une fois de plus Israël fait le sale boulot en Syrie, en lieu et place d’une Europe aux abonnés absents dès qu’il s’agit d’avoir du courage face à la barbarie du Hamas, du Hezbollah, des Houthis, de l’Iran et des criminels syriens.

Il ne reste aux Européens que le ministère des paroles sottes, hors de propos, de la reconnaissance de choses inexistantes, et des larmes de crocodile. Jamais la déchéance d’une civilisation aussi prestigieuse n’aura été si flagrante, après un lavage de cerveau qui lui a brouillé tous les principes moraux, après avoir falsifié l’histoire et la raison. Aussi cette Europe de la soumission se contente de commenter ce qui arrive dans le monde avec cynisme, et pense encore être un acteur du monde alors que certains de ses pays sont déjà vassalisés à l’islam. C’est ce qui la rend muette face à la barbarie islamiste, quand elle ne prend pas son parti.

Macron qui est le paradigme de cette Europe, est le leader des paroles creuses, principal fossoyeur de la France et de l’Europe.

JForum.Fr et The Daily Mail

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