Trump est à un pas d’une grande victoire
La grande vague républicaine est évidente dans presque tous les États qui ont commencé à compter les votes à partir de 18 heures, heure américaine. Les observateurs annoncent déjà deux des États-pivots comme ayant apporté leurs électeurs à Trump : la Géorgie et la Caroline du Nord.
Trump lors d’un rassemblement électoral. Photo : AFP
L’ancien président Donald Trump est à un pas d’une victoire majeure à l’élection présidentielle américaine et de son élection en tant que 47e président.
La tendance républicaine est évidente dans presque tous les États qui ont commencé à compter les votes à partir de 18 heures, heure américaine, et les observateurs ont déjà annoncé deux des États-pivots comme ayant donné leurs électeurs à Trump : la Géorgie et la Caroline du Nord.
En fait, la seule voie que Harris aurait pu emprunter pour accéder à la présidence aurait été de remporter les trois États du « mur bleu » : le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie. Cependant, à mesure que les votes s’accumulent dans ces trois États, il devient clair que Trump est actuellement en tête dans les trois États, et que le risque qu’il les perde tous les trois est extrêmement faible. Si bien que le New York Times, un journal libéral et typiquement partisan de Harris, a évalué à plusieurs reprises les chances de victoire de Trump toute la nuit à 91 % au moment d’écrire ces lignes.
Prise de contrôle des manettes essentielles : Sénat, Chambre, Cour Suprême, Grands électeurs, vote populaire…
Trump a déjà balayé la Chambre des représentants, qui restera sous contrôle républicain, et fait passer le Sénat du bleu au rouge. La Chambre haute était par avance une tâche difficile pour les démocrates durant ce cycle électoral, et la vague rouge qui émergeait rendait son maintien impossible.
Si les prévisions et les estimations se réalisent, les États-Unis se réveilleront avec un matin comme ils n’en ont pas connu depuis novembre 2016, lorsque le contrôle des quatre branches du gouvernement était entre les mains des Républicains : la Maison Blanche. , les deux chambres du Congrès et la Cour suprême.
Pour Harris, il s’agit apparemment d’une défaite cuisante, et c’est la deuxième fois qu’une femme du parti tente d’être élue à un poste élevé et échoue au moment de vérité. Après la perte attendue de Harris, il est probable que plusieurs élections supplémentaires auront lieu avant que les démocrates choisissent de nommer une autre femme à la tête du pays.
La vice-présidente et candidate à la présidentielle américaine, Kamala Harris, hier Photo : AFP.
Une autre tendance intéressante qui ressort des résultats de ce soir est le vote des minorités, qui ont tendance à voter traditionnellement pour les démocrates. Les Juifs de New York, par exemple, ont donné à Trump 43 pour cent, un chiffre historique qui était habituellement la moitié de ce chiffre. Les musulmans ont donné à Trump environ 30 pour cent, bien plus que prévu, et les Hispaniques du Michigan ont voté pour Trump dans un rapport de 2 contre 1. Toutes ces minorités sont considérées depuis des années comme étant dans la poche des démocrates, et il est possible que cette nuit marque la rupture de« l’union sacrée » -des minorités- dans laquelle le parti démocrate se vante de se situer, depuis la Seconde Guerre mondiale.
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Lâchera-t-il les Lions de Judée pour mettre un terme véritable à l’agression de l’Iran, en direct ou à travers ses proxys ? Laissons-nous quelques temps pour décrypter ces grandes tendances…
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