Halloween rime avec festivités et costumes… Mais pas n’importe lesquels. Certaines tenues tombent sous le coup de la loi et peuvent coûter cher. Tour d’horizon de ce qu’il faut faire (coucou Zombie et autres sorcières) et surtout ne pas faire (bonjour le déguisement qui imite le GIGN ou Adolf Hitler).
Les tenues officielles
Si vous voulez éviter le passage par la case garde à vue, préférez les costumes peu réalistes. Car les déguisements imitant des uniformes officiels (police, gendarmerie, militaires ou même magistrats) sont strictement interdits. Selon les articles 433‑14 et 433‑15 du Code pénal, il s’agit d’usurpation de signes réservés à l’autorité publique. En cas de violation, la sanction peut atteindre un an de prison et 15.000 euros d’amende. L’objectif est clair : éviter toute confusion avec les forces de l’ordre ou l’administration publique.
Les armes factices
L’objectif, c’est de s’amuser, pas de terrifier ses voisins. Les répliques très réalistes d’armes ne sont pas plus autorisées que le port d’armes réelles en France. Un couteau, un sabre ou un pistolet factice « trop fidèle » peut être considéré comme un délit selon l’article 132‑75 du Code pénal s’il sert à intimider autrui. Les forces de l’ordre peuvent alors confisquer l’objet, verbaliser et, dans certains cas, placer le contrevenant en garde à vue. Le compte X de la police des Bouches-du-Rhône appelle ainsi à des costumes « sans armes ni pétards ».
Les symboles de haine
Si vous trouviez amusant de revêtir un costume du Ku Klux Klan, rangez-le au placard (ou même à la déchetterie, avec votre humour nauséabond). Les déguisements arborant des symboles racistes, antisémites ou nazis sont eux évidemment interdits. La loi prévoit des sanctions sévères : jusqu’à 45.000 euros d’amende et un an de prison.
Avancer (pas trop) masqué
Et attention, même pour les costumes classiques, il existe des règles : la loi n° 2010‑1192 autorise le port d’un masque dans le cadre d’une fête traditionnelle, mais le masque associé à un comportement menaçant dans l’espace public est puni d’une amende. Certaines municipalités prennent également des arrêtés spécifiques, comme l’interdiction de certains costumes, par exemple les clowns dans certaines communes du sud de la France, note CNews.
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