Edit du 7 octobre 2024 : Ce papier a été mis à jour à l’occasion du premier anniversaire des attaques du 7 octobre.
Le 7 octobre dernier, le Hamas lançait une offensive inédite contre Israël. Une attaque qui s’est soldée par la mort de 1.206 Israéliens, en majorité des civils, et l’enlèvement de 251 personnes, prises en otage à Gaza. Un an plus tard, la riposte israélienne a causé près de 42.000 morts du côté palestinien, dont beaucoup de civils, sans permettre la libération de tous les prisonniers.
Plus de 40.000 morts à Gaza
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé ce lundi un nouveau bilan de 41.909 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, il y a exactement un an.
Au moins 39 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 97.303 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
Encore 64 otages présumés vivants
Au total, on estime que 64 otages sont toujours vivants et détenus à Gaza par le Hamas. En effet, sur les 251 personnes enlevées, 97 sont retenues mais 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. La mort d’un otage de 28 ans, Idan Shtivi, enlevé au festival Nova, a été annoncée ce lundi. Parmi ces personnes retenues par le Hamas se trouvent deux Français. Ce lundi, Emmanuel Macron a assuré aux familles que la France mettait « tout en œuvre » pour les libérer.
Des millions de déplacés
Depuis la riposte israélienne, des secteurs entiers de la bande de Gaza ont été réduits en ruines. La quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés. Le conflit s’est déplacé mi-septembre au Liban, où l’armée israélienne concentre désormais ses attaques. Tel Aviv pilonne le sud du pays et lance désormais aussi des opérations terrestres. Ce nouveau front a provoqué un autre exil. Depuis le 23 septembre, plus de 400.000 personnes ont fui le Liban vers la Syrie, ont annoncé ce lundi les autorités libanaises.
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