Mardi, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a demandé une enquête « indépendante, impartiale et transparente » sur l’« exécution sommaire » de six otages israéliens dans la bande de Gaza.
Ces exécutions, attribuées à des groupes armés palestiniens, sont qualifiées de « crime de guerre » par le Haut-Commissariat, qui a exprimé son horreur dans un message publié sur la plateforme X. Volker Türk a également insisté sur la nécessité que les responsables de ces actes « rendent des comptes ».
Israël et Hamas s’accusent mutuellement
Ce week-end, l’armée israélienne avait annoncé avoir découvert les corps des six otages dans un tunnel de la bande de Gaza. Selon l’armée, ces otages auraient été tués « à bout portant » par le Hamas. En revanche, un responsable du Hamas, sous couvert d’anonymat, a contesté cette version en affirmant que les otages avaient été « tués par des tirs et des bombardements de l’occupant ».
L’annonce de la découverte des corps des otages a suscité une vive émotion en Israël et intensifié les critiques à l’encontre du Premier ministre Benyamin Netanyahou, accusé de ne pas en faire assez pour libérer les otages restants. Lundi, le président américain Joe Biden, principal allié d’Israël, a aussi reproché à Benyamin Netanyahou de ne pas faire suffisamment pour parvenir à un accord sur la libération des otages.
Malgré les pressions internationales et au sein de la société israélienne, le Premier ministre israélien a réaffirmé lundi soir sa détermination à maintenir la pression militaire sur le Hamas, déclarant qu’il ne céderait pas aux demandes d’accord sur la libération des otages. Il a également demandé pardon aux familles de ne pas avoir été capable de sauver les otages.
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