Le Pakistan a interdit les célébrations publiques du Nouvel An cette année, en solidarité avec les Palestiniens à Gaza, le gouvernement appelant les Pakistanais à marquer l’événement « avec simplicité« .
Dans un discours télévisé jeudi soir, le Premier ministre Anwaar-ul-Haq Kakar a annoncé que, compte tenu de la situation dans la bande de Gaza, le gouvernement avait « complètement interdit toute sorte d’événement public pour célébrer la Nouvelle Année« . Le Nouvel An est férié au Pakistan, et le passage à la nouvelle année est généralement célébré de façon turbulente et bruyante, avec notamment feux d’artifice et tirs aériens. « La nation pakistanaise tout entière et l’oumma (communauté, NDLR) musulmane sont profondément attristées par le génocide des Palestiniens oppressés, particulièrement le massacre d’enfants innocents, à Gaza et en Cisjordanie« , a ajouté Anwaar-ul-Haq Kakar. Les opérations militaires d’Israël dans la bande de Gaza – en représailles de l’attaque du Hamas en Israël qui ont fait environ 1140 morts, en majorité des civils, le 7 octobre – ont laissé une bonne partie du nord du petit territoire palestinien en ruines, et y ont tué plus de 21.000 personnes selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien.
Le Pakistan n’est pas le seul pays à interdire les célébrations de Nouvel An en solidarité. Sharjah, l’un des Emirats Arabes Unis, a également interdit jeudi les feux d’artifice traditionnels, en « solidarité et coopération humanitaire avec nos frères de la bande de Gaza« , selon un post de la police sur Facebook.
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