« J’ai décidé, en accord avec les ayants droit de Simone Veil, de retirer, au nom de la Région Ile-de-France, le prix Simone Veil à Zineb El Rhazoui », a écrit Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, ce dimanche après-midi sur X (ex-Twitter). En cause : des publications, dont « son retweet d’un parallèle entre Auschwitz et la riposte israélienne contre les terroristes du Hamas à Gaza », jugées « outrancières et choquantes » par l’ancienne ministre.
La veille, Aurélien Veil, avait interpellé la présidente de la région sur le même réseau social, s’indignant de cette publication en évoquant Simone Veil, sa « grand-mère qui a passé plusieurs mois, d’avril 1944 à janvier 1945, à survivre dans le camp d’Auschwitz-Birkenau », a-t-il écrit.
« Prix Simone Veil retiré pour avoir dénoncé les massacres israéliens à Gaza »
La Franco-marocaine a pris acte de cette décision en modifiant sa biographie sur X. « Marianne Jacques France – Prix Simone Veil 2019/retiré en 2023 pour avoir dénoncé les massacres israéliens à Gaza- Nobel Peace Prize nominee 2021 », est-il désormais inscrit. Elle avait toutefois répondu à Aurélien Veil quelques heures auparavant.
« Si le prix Simone Veil signifie de s’indigner uniquement des victimes innocentes du 7 octobre, et pas celles du 8 octobre, du 9 octobre, du 10 octobre, du 11 octobre… jusqu’à ce jour, et bien je n’en veux pas, a réagi sur X Zineb El Rhazoui, dans une longue réponse. Si le prix Simone Veil, c’est de se taire devant les agissements criminels, internationalement condamnés, du gouvernement d’extrême droite de #Netanyahou, je serais très heureuse de le rendre ».
Et Zineb El Rhazoui de poursuivre : « En revanche, si le prix Simone Veil signifie, comme je le crois, de défendre l’être humain contre le crime de masse perpétré par tout régime fanatisé, alors je vous invite à joindre votre voix à la mienne pour défendre le droit des Palestiniens à vivre en paix, libres de toute occupation, colonisation ou tyrannie ».
La source de cet article se trouve sur ce site