Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.
Le fait du jour
Les combats au sol entre soldats israéliens et combattants palestiniens, de même que les bombardements aériens israéliens dévastateurs, ne montrent aucun signe de répit. Dans ce contexte, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a assuré que la guerre d’Israël contre le Hamas allait durer. « Les objectifs de cette guerre ne sont pas faciles à atteindre. La guerre durera encore de nombreux mois », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse, après avoir rencontré des soldats dans la bande de Gaza.
Au-delà de Gaza, le spectre d’un élargissement du conflit plane toujours, avec de nouveaux échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël à la frontière israélo-libanaise, où neuf soldats israéliens ont été blessés mardi par des tirs de roquettes du mouvement libanais.
Le chiffre du jour
241. Comme le nombre de Palestiniens tués ces dernières 24 heures à Gaza par les opérations militaires israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.
La phrase du jour
« Le Hamas doit être détruit, la bande de Gaza doit être démilitarisée et la société palestinienne doit être déradicalisée. Ce sont les trois prérequis pour la paix »
Après s’être rendu à Gaza, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’est exprimé lundi dans les colonnes du quotidien économique américain Wall Street Journal. Il a estimé que la paix ne sera obtenue que si Gaza est « démilitarisée » et « déradicalisée ». « Nous n’arrêtons pas, (…) nous intensifions les combats dans les jours à venir. Ça sera une longue guerre », a aussi martelé le Premier ministre israélien.
La tendance du jour
L’ONU a annoncé la nomination de Sigrid Kaag, une ministre néerlandaise, pour coordonner la réponse humanitaire dans l’étroite bande de terre assiégée où 85 % de la population a été déplacée et manque de tout, quatre jours après l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité en ce sens.
Selon l’ONU, la famine menace les habitants du territoire palestinien et la plupart des hôpitaux sont hors service. Soumise par Israël à un siège total depuis le 9 octobre après plus de 16 ans de blocus israélien, la bande de Gaza a été touchée par une nouvelle coupure des télécommunications mardi.
L’ONU s’est également dite « profondément inquiète » de la poursuite des bombardements israéliens sur le centre de la bande de Gaza. L’institution a exhorté les forces israéliennes à prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils. « Nous sommes profondément inquiets des bombardements continus sur le centre de Gaza par les forces israéliennes. (…) Toutes les attaques doivent strictement respecter les principes du droit humanitaire international, notamment la distinction [entre civils et militaires], la proportionnalité et la précaution », a déclaré le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, Seif Magango, dans un communiqué.
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