Guerre en Ukraine : Zelensky réclame « plus d’armes » pour résister aux Russes au 926e jour de guerre

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Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce vendredi, 926e jour du conflit.

Le fait du jour

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé vendredi « plus d’armes » à ses alliés réunis en Allemagne et l’autorisation d’utiliser des missiles longue portée pour frapper la Russie à un moment où Moscou progresse sur le front est. « Nous avons besoin de plus d’armes pour repousser les forces russes de notre pays, en particulier dans la région de Donetsk », à l’est, a déclaré le dirigeant ukrainien lors de la réunion des soutiens internationaux de Kiev sur la base aérienne américaine de Ramstein, dans l’ouest de l’Allemagne.

« Le monde dispose de suffisamment de systèmes de défense aérienne pour garantir que la terreur russe n’ait pas de résultat », a-t-il ajouté, alors que Moscou multiplie ses pilonnages meurtriers comme récemment sur un institut militaire à Poltava, dans le centre de l’Ukraine, qui a fait au moins 55 morts.

Il a réitéré sa demande de pouvoir utiliser les armes à longue portée fournies par ses partenaires « non seulement sur le territoire occupé de l’Ukraine, mais aussi sur le territoire russe ».

Ses alliés, dont ses deux principaux fournisseurs américain et allemand, ont bien donné leur aval pour frapper sous certaines conditions, avec certains de leurs armements, des cibles sur le sol russe, mais ils rechignent à le généraliser par crainte d’une escalade avec Moscou, qui agite régulièrement la menace nucléaire.

La déclaration du jour

« « La ville est presque entièrement détruite, avec des rues entières enflammées par l’artillerie et les frappes de drones » »

Les paroles sont signées de la « Brigade présidentielle » ukrainienne au sujet de la ville de Vovtchansk. Située à seulement 5 kilomètres de la frontière russe dans la région de Kharkiv, elle s’est retrouvée ces derniers mois au centre des combats entre les armées russe et ukrainienne. Les troupes de Moscou ont en effet lancé en mai une offensive dans cette région et ont été stoppées à Vovtchansk par les soldats ukrainiens.

« Avant la guerre, elle abritait plus de 17.000 Ukrainiens, et seuls quelques désespérés s’y trouvent encore », a déclaré la « Brigade présidentielle ». « Pour l’Ukraine, c’est une nouvelle ville fantôme que les (Russes) ont rasée et couverte de cadavres », a ajouté cette brigade.

Les images de Vovtchansk rappellent celles de Bakhmout et Avdiïvka, villes de l’est ukrainien conquises par l’armée russe en mai 2023 et février 2024 au terme de longues batailles meurtrières. Toutes deux, comme d’autres localités de l’est du pays, ont été presque entièrement détruites par les bombardements.

La « Brigade présidentielle » a assuré tenir bon face aux troupes russes, qui tentent « sans succès » de s’emparer de Vovtchansk.

Le chiffre du jour

Un mort et plus de 60 blessés. C’est le bilan d’une salve de missiles russes ce vendredi à Pavlograd, une ville du centre-est de l’Ukraine, où des entreprises et des immeubles d’habitation ont été endommagés, ont annoncé les autorités.

Les frappes russes meurtrières à l’aide d’engins balistiques se sont multipliées ces dernières semaines en Ukraine, Kiev plaidant auprès de ses alliés occidentaux pour obtenir d’urgence davantage de systèmes de défense antiaérienne. Cinq mineurs figurent parmi les blessés, dont une fille de neuf ans et deux garçons de quatre et onze ans, a-t-il précisé. Ces tirs ont provoqué des incendies dans cette cité de la région de Dnipropetrovsk et endommagé « plusieurs entreprises » et plus de 30 immeubles.

Mardi, au moins 55 personnes ont été tuées et plus de 300 autres blessées dans la frappe russe qui a touché un institut militaire à Poltava, dans le centre de l’Ukraine.

La tendance

La France va utiliser une partie des 1,4 milliard d’euros correspondant aux intérêts d’avoirs russes confisqués dans l’UE pour financer des achats d’équipements militaires pour l’Ukraine, conformément à un accord européen, a indiqué vendredi le ministère des Armées. « Aux côtés d’autres Etats membres, le ministère […] participera à la mise en œuvre de la nouvelle mesure de soutien à l’Ukraine de la Facilité européenne pour la paix » de l’UE, a indiqué son communiqué.

L’opération représente pour la France un montant de 300 millions d’euros sur l’année 2024, précise le ministère, relevant qu’elle permet de « poursuivre la montée en cadence de l’industrie française en soutien à l’Ukraine ».

« La Commission européenne s’est accordée avec la Direction générale de l’armement (DGA) pour qu’elle procède […] à l’acquisition rapide auprès de l’industrie française de matériels prioritaires », notamment munitions, artillerie et défense aérienne.

Quelque 200 milliards d’euros d’avoirs russes ont été gelés dans l’UE après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, dont environ 90 % se trouvent en Belgique, siège de l’organisme international de dépôts de fonds Euroclear.

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