Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce vendredi 21 novembre, au 1.367e jour du conflit.
Le fait du jour
Un pour, un contre. Si Volodymyr Zelensky a rejeté vendredi le plan proposé par les Etats-Unis pour mettre fin à la guerre avec la Russie, Vladimir Poutine, lui, le voit d’un bon œil. Le président russe estime que le plan « peut servir de base à un règlement pacifique définitif » et menace de conquérir plus de territoire si l’Ukraine refuse le plan américain.
Plutôt favorables à la Russie, les propositions américaines n’empêchent pas Kiev de croire en une résolution négociée. « Je présenterai des arguments, je persuaderai, je proposerai des alternatives », a ainsi déclaré Volodymyr Zelensky dans une adresse vidéo à la nation, promettant qu’il ne « trahira » pas l’Ukraine. Donald Trump a quant à lui fixé une date limite au 27 novembre, jour de la Thanksgiving, pour que l’Ukraine accepte son plan.
Le président ukrainien s’est également concerté d’urgence avec les dirigeants français, allemand et britannique à propos du plan américain. Alors que ce dernier prévoit d’emblée des concessions territoriales d’ampleur et de brider l’armée ukrainienne, les Européens estiment, eux, que le front doit être « le point de départ d’un accord, et que les forces armées ukrainiennes soient capables de défendre efficacement la souveraineté de l’Ukraine ».
La déclaration du jour
« Une solution de paix pour l’Ukraine (…) respecterait aussi les résolutions de l’assemblée générale qui indique clairement que l’intégrité territoriale de l’Ukraine, et en général autour du monde l’intégrité territoriale des Etats, doit être respectée. »
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a prévenu que toute « solution de paix » pour l’Ukraine devrait respecter son « intégrité territoriale », à la veille d’une réunion du G20 à Johannesburg.
Interrogé sur le plan de paix, il a souligné que celui-ci « n’a jamais été présenté formellement par les Etats-Unis ou toute autre entité ». Mais un plan de paix devrait respecter la charte de l’ONU et la loi internationale, a-t-il ajouté.
Le chiffre du jour
31. Le bilan d’une frappe russe mercredi sur un immeuble d’habitation dans la ville ukrainienne de Ternopil est monté à 31 morts, a annoncé la police ukrainienne. Les opérations de recherche se poursuivent dans les décombres de l’immeuble frappé par un missile de croisière qui a détruit les étages supérieurs.
Volodymyr Zelensky avait fait état jeudi d’un bilan de 26 morts et plus de 90 blessés, avec 22 personnes portées disparues. Il s’agit de l’une des frappes les plus meurtrières de l’année en Ukraine.
La tendance du jour
Le Premier ministre polonais a dénoncé « le terrorisme d’Etat » russe, à la suite notamment du sabotage d’une voie ferrée vers l’Ukraine, attribué par Varsovie à la Russie. Dans une brève allocution au Parlement, Donald Tusk a appelé les Polonais à l’unité face aux tentatives de Moscou visant « à ce qu’on soit brouillés avec l’Europe, avec l’Ukraine et, surtout, brouillés entre nous ».
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
« Des actes de diversion inspirés et organisés depuis des mois par des services du Kremlin ont dépassé dernièrement une ligne critique, et nous pouvons désormais parler même de terrorisme d’Etat », a déclaré le chef du gouvernement polonais. L’objectif consiste à « détruire la vie humaine et déstabiliser les fondements de l’Etat polonais », a-t-il ajouté
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