Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce vendredi, 933e jour du conflit.
Le fait du jour
La tension est encore montée d’un cran vendredi entre Moscou et les alliés occidentaux de l’Ukraine, au moment où les dirigeants américain et britannique doivent discuter de la possibilité d’autoriser Kiev à utiliser des missiles à longue portée contre la Russie. Le feu vert des alliés est au menu de discussions qui se doivent se tenir ce vendredi soir à la Maison Blanche entre le Premier ministre britannique Keir Starmer et Joe Biden.
Jusqu’à présent, les Occidentaux ont freiné des quatre fers, craignant que cette décision puisse être perçue comme une escalade dans la violence. Vendredi, l’Allemagne est d’ailleurs restée campée sur ses positions. Non, elle ne livrera pas de missiles à longue portée à l’Ukraine, a répété le chancelier Olaf Scholz. « L’Allemagne a pris une décision claire sur ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas. Cette décision ne changera pas », affirme-t-il.
Joe Biden, lui, serait prêt à le faire… à une nuance près. Il envisagerait, selon des médias britanniques, d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles français et anglais, utilisant la même technologie américaine. Mais, car il y a un « mais », pas de missiles from USA.
Le chiffre du jour
49. Le président Volodymyr Zelensky a annoncé le retour en Ukraine de 49 prisonniers de guerre détenus par les Russes, dont des anciens combattants d’Azovstal, l’aciérie assiégée par l’armée russe à Marioupol au printemps 2022. Il n’a toutefois pas précisé dans l’immédiat si cette libération est le résultat d’un échange avec la Russie.
La phrase du jour
« Les alliés abattent conjointement des missiles et des drones dans le ciel du Moyen-Orient, pourquoi n’y a-t-il toujours pas de décision similaire pour abattre conjointement des missiles russes dans le ciel de l’Ukraine ? »
De plus en plus offensif, Volodymyr Zelensky a accusé les pays de l’Otan de manquer de courage vis-à-vis de sa patrie en soulignant, par ailleurs, leur engagement aux côtés d’Israël. « Ils ont même peur de juste dire « nous y travaillons » », s’est-il agacé.
La tendance du jour
Pendant ce temps, la Russie et la Corée poursuivent leurs « discussions stratégiques ». Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou, a été reçu ce vendredi par le dirigeant Kim Jong-Un. Les deux pays sont engagés dans un rapprochement depuis que Moscou a lancé son assaut contre l’Ukraine. Et depuis que les Occidentaux accusent la Corée du Nord d’avoir livré des missiles et des munitions à l’armée russe.
Ce déplacement à Pyongyang intervient environ trois mois après une visite du président Vladimir Poutine qui avait été reçu en grande pompe en Corée du Nord en juin. Les deux pays avaient alors signé à cette occasion un accord de défense mutuelle qui a suscité l’indignation de Washington.
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