Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mardi 9 septembre, 1.294e jour du conflit.
Le fait du jour
Les villageois étaient rassemblés là, dans le village de Yarova, pour faire la queue devant le camion mobile qui distribue les pensions de retraite. Ils avaient en fait rendez-vous avec la mort. Au moins 24 personnes ont été tuées ce mardi, et 19 autres ont été blessées, par la bombe guidée russe qui s’est abattue sur cette localité de la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a diffusé une vidéo montrant des corps jonchant le sol, près d’une camionnette très endommagée de la poste publique ukrainienne. Cette attaque a visé des « civils ordinaires », a-t-il souligné. « De telles frappes russes ne doivent pas être laissées sans une réponse appropriée », a-t-il dit, exhortant notamment l’Europe et les Etats-Unis à réagir.
Le chiffre du jour
300 millions d’euros. Le montant du programme lancé par l’Allemagne et qui vise à doter l’armée ukrainienne de « plusieurs milliers de drones de longue portée ». Ils sont destinés à des « frappes en profondeur » contre la « machinerie de guerre russe », a expliqué le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, présent à Londres pour une réunion du Groupe de contact sur la défense de l’Ukraine.
La déclaration du jour
« Tout en attendant, bien sûr, une paix à long terme, une paix permanente, qui est nécessaire à nos régions, nous pensons que Vladimir Poutine est prêt à envahir également d’autres pays. »
C’est l’intuition funeste de Karol Nawrocki, le nouveau président nationaliste de la Pologne, qui s’en est ouvert ce mardi lors d’une conférence de presse avec son homologue finlandais Alexander Stubb à Helsinki. La Pologne est frontalière de l’enclave russe de Kaliningrad, ainsi que de l’Ukraine et de la Biélorussie, alliée de Moscou, tandis que la Finlande partage une frontière longue de 1.340 kilomètres avec la Russie. Les deux pays membres de l’Otan sont sur le qui-vive depuis l’invasion de l’Ukraine.
La tendance
« Toutes les options sont sur la table » pour pousser Moscou à entamer des pourparlers de paix « nous sommes prêts à prendre des mesures fortes contre la Russie » si ce n’est pas le cas, a une nouvelle fois affirmé le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Sur son compte X, le ministre de Donald Trump a appelé dans la nuit de lundi à mardi « [les] partenaires européens à [nous] rejoindre totalement afin que nous puissions y parvenir », insistant sur le fait que « le statu quo n’a pas fonctionné ».
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