Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce lundi 8 septembre, 1.293e jour du conflit.
Le fait du jour
« Je ne suis pas content. Je ne suis pas content de la situation dans son ensemble […] Je ne suis pas ravi de ce qui se passe là-bas ». C’est clair, Donald Trump n’a pas apprécié l’offensive russe sans précédent qui s’est abattue dimanche sur l’Ukraine et a touché pour la première fois le siège du gouvernement à Kiev. Interrogé à la Maison Blanche par un journaliste sur le fait de savoir s’il était prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie, le président américain a répondu : « Oui, je le suis ». Mais sans en dire davantage pour l’instant.
La France et l’Allemagne peuvent l’aider à trouver des idées. Elles ont proposé ce lundi que l’Union européenne cible Loukoïl, le géant du pétrole russe, dans le cadre du 19e paquet de sanctions eurotropéennes en préparation. Louikoïl, un des principaux producteurs de pétrole en Russie, possède des stations-service dans l’UE, notamment en Belgique.
Le chiffre du jour
907 millions d’euros. Le montant des commandes d’armement passé par l’Ukraine à la France en 2024, le soutien militaire de Paris à Kiev étant évalué à 5,9 milliards d’euros. Dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine et le « réarmement » de l’Europe, les exportations françaises d’armements ont 21,6 milliards d’euros l’an passé, leur « deuxième meilleure performance historique ».
La déclaration du jour
« Tout indique que le plan impérialiste de Poutine ne se terminerait pas avec la conquête de l’Ukraine, mais que ce ne serait qu’un début »
Friedrich Merz, le chancelier allemand, n’est pas vraiment optimiste sur la suite des événements. L’Allemagne assiste « quotidiennement à des attaques hybrides de la Russie de plus en plus intenses et agressives », visant notamment ses « infrastructures », a lancé le dirigeant conservateur lors de la conférence annuelle réunissant les ambassadeurs allemands.
La tendance
Nouvelle incursion russe sur le territoire de l’Otan et nouvelles protestations diplomatiques. Le ministère estonien des Affaires étrangères a annoncé lundi avoir convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade de Russie pour protester contre la violation, la veille, de l’espace aérien de ce pays balte par un hélicoptère russe.
Dimanche, l’appareil du type MI-8 est entré dans l’espace aérien estonien à proximité de l’île de Vaindloo, dans le golfe de Finlande. Le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna, a qualifié cet événement de « nouvel incident grave et regrettable ». « Il s’agit de la troisième violation de ce type cette année » en Estonie, pays de l’Otan et de l’UE, limitrophe de la Russie et allié ferme de l’Ukraine, a-t-il ajouté sur le réseau X.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Selon l’état-major des Forces de défense estoniennes, l’hélicoptère a pénétré dans l’espace aérien estonien pendant environ quatre minutes, sans plan de vol, avec un transpondeur désactivé et sans nouer une communication avec le service estonien du trafic aérien au moment de l’infraction.
De précédents incidents semblables ont eu lieu le 13 mai et le 22 juin.
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