Guerre en Ukraine : Trump met le feu, Macron fait le pompier et la Russie joue l’indifférence

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Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mercredi 24 septembre, 1.309e jour du conflit.

Le fait du jour

Même pas mal, l’« ours » russe, comparé à un « tigre de papier » par Donald Trump, reste stoïque. Après la spectaculaire volte-face du président des Etats-Unis qui a affirmé mardi que l’Ukraine était en mesure de « regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin », la Russie n’a pas épilogué. Il s’agit d’une « thèse erronée », s’est contenté de commenter Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.

« Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs » fixés par Vladimir Poutine, a ajouté l’homme du Kremlin, utilisant l’euphémisme imposé par les autorités russes pour décrire leur assaut. « Et nous agissons ainsi pour le présent et l’avenir de notre pays, pour les nombreuses générations à venir », a conclu Dmitri Peskov. « Nous n’avons donc pas d’alternative ».

Ce mercredi soir, les Etats-Unis en ont pourtant remis une couche. Lors d’une rencontre à New York avec son homologue russe Sergueï Lavrov, Marco Rubio, le chef de la diplomatie américaine, a appelé le Kremlin à mettre fin à la « tuerie ».

La phrase du jour

« L’Europe ne peut pas se permettre de perdre également la Moldavie »

C’est l’avertissement lancé ce mercredi par Volodymyr Zelensky quand son tour est venu de s’exprimer devant l’assemblée générale des Nations unies. « La Russie tente de faire à la Moldavie ce que l’Iran a fait autrefois au Liban, et une fois encore, la réponse internationale est insuffisante. Nous avons déjà perdu la Géorgie en Europe… et depuis de nombreuses années, le Bélarus s’oriente également vers une dépendance vis-à-vis de la Russie », a expliqué le président ukrainien à la tribune de l’ONU.

Le chiffre du jour

2 %. L’augmentation de TVA proposée par le ministère russe des Finances. L’idée est de passer d’un taux de 20 % à 22 %, le tout « visant avant tout à financer la défense et la sécurité ».

La Russie a engagé des dépenses exorbitantes pour financer la guerre en Ukraine, nourrissant pendant un temps une forte croissance. Mais l’économie du pays ralentit désormais, ce qui pousse l’État à chercher de nouvelles sources de revenus. Donald Trump a d’ailleurs jugé mardi que la Russie avait de « gros problèmes économiques » et dépensait « la majorité de son argent pour combattre l’Ukraine ».

La tendance

Il a calmé le jeu. Emmanuel Macron a affirmé mercredi que les pays de l’Otan devaient « monter d’un cran » leur riposte en cas de « nouvelles provocations » de la Russie, notamment dans l’espace aérien de l’Europe de l’Est, dans un entretien à la chaîne France 24 et à Radio France internationale. « Ça veut dire que si quelqu’un vous provoque à nouveau, vous devez réagir de manière un peu plus forte », a expliqué le président français depuis New York. Mais, face à ces « tests » de l’armée russe, « on ne va pas ouvrir le feu », a ajouté le président français, contredisant sur ce point son homologue américain Donald Trump. Selon le chef de l’Etat français, l’Otan a eu à ce stade une réaction collective « proportionnée » après plusieurs incursions de drones et avions russes dans son espace aérien. « Et donc il importe de montrer qu’on sait tout à la fois protéger l’Ukraine parce qu’elle est aux avant-postes de notre sécurité collective, et continuer à protéger nos espaces aériens », a-t-il ajouté.

Notre dossier sur la guerre en Ukraine

La Russie a à chaque fois démenti toute responsabilité, mais l’Otan a averti mardi Moscou que l’« escalade » devait cesser et assuré qu’elle était prête à se défendre, par tous les moyens.

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