Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce jeudi 18 septembre, 1.303e jour du conflit.
Le fait du jour
La déception n’est plus du tout dissimulée. Après avoir fanfaronné pendant des mois au sujet de son entente avec Vladimir Poutine, Donald Trump a finalement estimé jeudi que le président russe, qui poursuit sa guerre en Ukraine malgré les efforts du président américain pour tenter de mettre fin au conflit, l’avait « vraiment laissé tomber ».
Le conflit « que je pensais être le plus facile à résoudre était » la guerre en Ukraine, « en raison de mes relations avec le président Poutine, mais il m’a laissé tomber. Il m’a vraiment laissé tomber », a déploré Donald Trump lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Nous devons « accentuer la pression » sur Vladimir Poutine, a insisté, de son côté, Keir Starmer, qui se positionne depuis des mois comme un intermédiaire entre Donald Trump et les Européens sur ce sujet. « Ce n’est que lorsque le président (Trump) a exercé une pression sur Poutine que celui-ci a réellement montré une certaine volonté d’agir », a affirmé le dirigeant britannique.
La déclaration du jour
« Pas à pas, les soldats libèrent notre territoire »
En visite sur le front ce jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est félicité d’une contre-offensive réussie dans l’est face aux troupes russes. L’essentiel des combats se concentre toujours dans le Donbass, une région industrielle, minière et très fortifiée de l’est du pays, où les troupes russes progressent lentement.
« J’ai rencontré nos soldats participant à la contre-offensive de Dobropillia », a annoncé Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux en assurant que l’armée ukrainienne avait « libéré 160 km2 » dans cette zone. En outre, l’armée ukrainienne a « nettoyé plus de 170 km2 et neuf autres localités », a-t-il dit, sans plus de précisions. Une source haut placée au sein du pouvoir ukrainien a indiqué à l’AFP que les troupes ukrainiennes avaient éliminé les troupes russes dans cette dernière zone, mais sans en reprendre le contrôle.
L’armée russe avait réalisé en août une rare percée des défenses ukrainiennes en direction de cette ville de Dobropillia qui comptait 28.000 habitants avant la guerre. L’Ukraine avait alors dépêché des renforts pour combler la brèche.
Le chiffre du jour
700.000. C’est le nombre de militaires russes qui sont désormais déployés sur « la ligne de contact » en Ukraine, où la Russie poursuit depuis des mois des actions offensives et gagne du terrain dans certains secteurs, a affirmé jeudi le président Vladimir Poutine lors d’une réunion avec des responsables parlementaires.
Depuis le lancement de son offensive à grande échelle contre l’Ukraine, il y a plus de trois ans et demi, Moscou a mobilisé d’énormes moyens humains et matériels, tout en subissant de lourdes pertes militaires, selon les estimations de médias indépendants.
La tendance
L’Ukraine a annoncé ce jeudi avoir récupéré 1.000 nouveaux corps remis par la Russie, qui les présente comme ceux de soldats ukrainiens tués au combat, après plusieurs autres échanges du même type ces derniers mois. « Un millier de corps, qui selon la partie russe appartiennent à des militaires ukrainiens, ont été rapatriés en Ukraine », a indiqué sur Telegram le Centre gouvernemental ukrainien pour les prisonniers de guerre. Les autorités ukrainiennes restent généralement prudentes sur l’identité des dépouilles rapatriées, avant leur identification formelle.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Selon le correspondant de guerre russe Alexandre Kots sur Telegram, la Russie a récupéré de son côté 24 corps de ses soldats tués remis par l’Ukraine. Ce nouvel échange porte à plus de 12.000 le nombre de corps rendus par la Russie à l’Ukraine depuis le début de l’année. Les corps remis par l’Ukraine à la Russie se comptent en quelques centaines sur la même période.
Les échanges de dépouilles de militaires et de prisonniers de guerre constituent les seuls résultats des négociations entre Moscou et Kiev, plus de trois ans et demi après le début de l’invasion russe de l’Ukraine. Les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu ou d’une paix sont, eux, dans l’impasse, tant les positions de Moscou et Kiev semblent irréconciliables
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