Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce samedi 8 novembre, 1.354e jour du conflit.
Le fait du jour
Quatre morts et des coupures de courant : c’est le bilan d’une nouvelle série de frappes de drones et de missiles russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes dans la nuit de vendredi à ce samedi. La Russie a tiré un total de 458 drones et 45 missiles sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a assuré avoir abattu respectivement 409 drones et neuf missiles.
A Dnipro, grande ville du centre-est de l’Ukraine, un immeuble résidentiel a été touché par un drone, tuant trois personnes et faisant plusieurs blessés, selon son maire, Boris Filatov. Une personne a aussi été tuée à Kharkiv (nord-est), selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Plusieurs régions ont annoncé des coupures d’électricité d’urgence et des interruptions de l’approvisionnement en eau. Ces coupures touchent aussi Kiev et sa région, a indiqué l’opérateur privé DTEK. La compagnie gazière Naftogaz a fait état de dégâts sur ses installations fournissant du chauffage aux habitants. D’importants retards sont à déplorer sur les réseaux ferrés, a prévenu le ministre de la Restauration, Oleksiï Kouleba, accusant la Russie d’avoir intensifié ses attaques contre les dépôts de locomotives.
La phrase du jour
« Nous apprécions toutes les mesures prises, mais les frappes russes montrent que la pression doit être intensifiée. Pour chaque frappe de Moscou sur les infrastructures énergétiques, il doit y avoir des sanctions en réponse visant toute l’énergie russe, sans exceptions. »
C’est par cette demande, habituelle pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, que celui-ci a réagi aux frappes russes ayant touché son pays dans la nuit. Il a notamment souligné l’absence de sanctions contre « le secteur de l’énergie nucléaire russe » et fustigé que le « complexe militaro-industriel russe obtienne toujours des composants microélectroniques occidentaux ». Il a en outre réclamé « plus de pression sur le pétrole russe et le commerce du gaz », disant « attendre des décisions pertinentes des Etats-Unis, de l’Europe et du G7 ».
La tendance
En Europe, une percée nationaliste à la tête des parlements. Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine, des partis nationalistes et prorusses ont décroché quatre présidences de parlements dans des pays européens, représentant un défi pour l’Union européenne.
La République tchèque est l’exemple le plus récent de cette tendance : mercredi, le parlement tchèque a élu le chef du parti d’extrême droite SPD Tomio Okamura à sa tête. Dès le lendemain, celui qui prône l’arrêt de l’aide bilatérale à l’Ukraine a fait retirer le drapeau ukrainien du bâtiment de l’assemblée, hissé en signe de solidarité.
Les dernières informations sur la guerre en Ukraine
Italie fin 2022, Autriche en 2024, Slovaquie plus tôt cette année et donc République tchèque cette semaine : ces pays ont rejoint les rangs de la Hongrie, avec sa chambre acquise au nationaliste Viktor Orbán depuis 2010. A chaque fois, les nationalistes ont décroché cette présidence suite à un accord avec d’autres formations politiques, car ils ne jouissent pas, sauf à Budapest, de la majorité absolue.
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