Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mercredi 5 novembre, 1.351e jour du conflit.
Le fait du jour
Dangereuse escalade ou simple bataille d’ego ? Après les déclarations, assez floues, de Donald Trump la semaine dernière annonçant la reprise des essais nucléaires américains, Vladimir Poutine a riposté ce mercredi, sur le même credo. Le maître du Kremlin envisage, lui aussi, de reprendre ses essais nucléaires. Lors d’une réunion de son Conseil de sécurité, il a chargé les instances compétentes de « tout mettre en œuvre pour recueillir des informations supplémentaires sur cette question […] et de présenter des propositions concertées sur le lancement éventuel de travaux préparatoires en vue d’essais nucléaires », selon des propos retransmis à la télévision.
Tout en assurant que la Russie « a toujours respecté scrupuleusement ses obligations au titre du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires », le président russe a prévenu que « si les États-Unis ou d’autres Etats parties au Traité procédaient à de tels essais, la Russie serait contrainte de prendre des mesures de rétorsion appropriées ».
Le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, a même cité l’archipel de la Nouvelle-Zemble, dans l’Arctique, comme un terrain d’essai potentiel.
Le dernier essai nucléaire de Moscou date de 1990, peu avant la chute de l’URSS.
La déclaration du jour
« Nous devons maintenir notre potentiel nucléaire afin de rester prêts à infliger des dommages inacceptables à l’ennemi en toutes circonstances »
L’avertissement, clair, lancé ce mercredi par Vladimir Poutine.
Le chiffre du jour
2. L’espace aérien de la Belgique a dû fermer à deux reprises dans la nuit de mardi à mercredi après les signalements de drones aux abords des aéroports de Bruxelles et de Liège. Des dizaines de vols commerciaux ont été annulés et 400 à 500 passagers ont été contraints de passer la nuit dans l’aérogare de Bruxelles- Zaventem.
Le ministre de la Défense Theo Francken a refusé de pointer du doigt la Russie derrière ces incidents, mais a évoqué une opération coordonnée menée par « des professionnels » pour semer « la panique » et « déstabiliser » la Belgique.
La tendance
L’armée ukrainienne a démenti ce mercredi les affirmations de Moscou selon lesquelles ses soldats seraient encerclés par les troupes russes à Pokrovsk, épicentre des combats sur la ligne de front de l’Est. « La défense de l’agglomération Pokrovsk-Myrnograd se poursuit. Il n’y a aucun encerclement de nos unités et divisions », a affirmé l’Etat-major ukrainien sur les réseaux sociaux.
Une bataille acharnée se joue pour le contrôle de ce nœud logistique de la région industrielle de Donetsk que le Kremlin cherche à conquérir en priorité.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Cette déclaration intervient après des déclarations de la Russie cette semaine selon laquelle l’armée russe « renforce l’encerclement » des forces ukrainiennes dans cette zone. Le ministère russe de la Défense a affirmé mercredi sur Telegram que la situation des forces ukrainiennes « se détériore rapidement » à Pokrovsk et à Koupiansk, autre nœud logistique et point chaud des combats dans le nord-est de l’Ukraine.
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