Guerre en Ukraine : Poutine met les espoirs de paix sur « pause », Trump trépigne (mais pas trop)

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Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce vendredi 12 septembre, 1.297e jour du conflit.

Le fait du jour

« On ne peut pas voir la vie en rose et s’attendre à ce que le processus de négociation donne des résultats immédiats ». Pour ceux qui croyaient encore à une issue rapide, ou même à une reprise des négociations, Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, s’est chargé de la douche froide. « Les canaux de communication existent, ils sont bien établis. Nos négociateurs ont la possibilité de communiquer par ces canaux, mais pour l’instant, on peut plutôt parler d’une pause », a-t-il expliqué.

Un constat qui n’a pas surpris le président Ukrainien, persuadé que les Russes n’arrêteront pas leur offensive de sitôt. « Le but de Poutine est d’occuper toute l’Ukraine. Et peu importe ce qu’il dit, il est clair qu’il a mis en marche la machine de guerre à un point tel qu’il ne peut tout simplement pas l’arrêter, à moins qu’il soit forcé de changer fondamentalement ses objectifs personnels », a déclaré Volodymyr Zelensky lors de la conférence annuelle Yalta European Strategy en Ukraine. Pour lui, « échanger des territoires », hypothèse évoquée pour mettre fin au conflit, ne suffirait pas à atteindre la paix.

La déclaration du jour

« Il faut être deux pour danser le tango »

L’expression utilisée par Donald Trump sur la chaîne Fox News pour renvoyer Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine dos à dos. « Quand Poutine voulait le faire, Zelensky ne voulait pas. Quand Zelensky voulait, Poutine ne voulait pas », a-t-il développé à propos d’éventuelles négociations de paix.

Le président des Etats-Unis s’est montré toutefois plus féroce avec le maître du Kremlin, indiquant que sa patience « s’épuisait rapidement » et évoquant, sans rentrer dans les détails, la possibilité de nouvelles sanctions contre les banques et le secteur pétrolier russes.

Le chiffre du jour

40.000. Le nombre, selon les estimations de Varsovie, de soldats massés à sa frontière avec la Biélorussie dans le cadre de l’exercice Zapad-2005, de grandes manœuvres militaires organisées conjointement par Minsk et Moscou. Un format réduit puisque l’édition 2021, juste avant l’offensive russe en Ukraine, avait mobilisé environ 200.000 hommes. L’Otan a pris la peine de préciser qu’elle ne voyait « aucune menace militaire immédiate » dans cette opération.

La tendance

Sale temps pour les ambassadeurs russes. Après l’épisode de l’intrusion de drones dans le ciel polonais mercredi, ils sont convoqués les uns après les autres dans les chancelleries occidentales pour se faire remonter les bretelles.

Notre dossier sur la guerre en Ukraine

La Pologne, l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas, la République tchèque, la Roumanie, la Belgique et l’Espagne ont convoqué ces derniers jours les ambassadeurs de Russie ou les chargés d’affaires des représentations diplomatiques russes. Paris aussi, a annoncé le chef de la diplomatie française ce vendredi dans la matinale de France Inter. « Nous allons lui dire [à l’ambassadeur] que nous ne nous laisserons pas intimider », a indiqué Jean-Noël Barrot. « [Intrusion] Intentionnelle ou non, accidentelle ou non, tout cela est très grave. Tout cela est absolument inacceptable. Tout cela vient s’ajouter aux innombrables provocations de Vladimir Poutine ».

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