Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce jeudi 20 novembre, au 1.366e jour du conflit.
Le fait du jour
L’Ukraine a reçu un « projet de plan » de la part des Etats-Unis pour mettre fin à la guerre avec la Russie. La présidence a précisé que le président ukrainien prévoit de discuter « dans les prochains jours » avec son homologue américain des « possibilités diplomatiques disponibles et des principaux points nécessaires à la paix ». « Nous sommes prêts à travailler de manière constructive avec la partie américaine et nos partenaires en Europe et dans le monde entier afin de parvenir à la paix », a-t-elle ajouté.
Un haut responsable interrogé mercredi sous le couvert de l’anonymat a indiqué que l’Ukraine avait reçu une proposition américaine pour mettre fin à plus de trois ans de conflit. Ce plan comprend notamment la reconnaissance des conquêtes de la Russie en Ukraine, dont elle occupe environ 20 % du territoire. Il prévoit aussi une réduction de la taille de l’armée ukrainienne de moitié et l’abandon de ses armes à longue portée.
La déclaration du jour
« Notre responsabilité est claire : éviter tout affrontement mais nous y préparer, et consolider l’esprit de défense, cette force morale collective sans laquelle aucune nation ne pourrait tenir dans l’épreuve »
C’est par ces mots que le chef d’état-major des Armées, le général Fabien Mandon, a créé une vaste polémique. Sa phrase découlait d’une longue explication sur la menace grandissante de la Russie, laquelle « se prépare à une confrontation à l’horizon 2030 avec nos pays […] car elle est convaincue que son ennemi existentiel, c’est l’Otan et l’Union européenne ».
« Ses propos, sortis de leur contexte à des fins politiciennes, relèvent du langage militaire d’un chef qui, chaque jour, sait que de jeunes soldats risquent leur vie pour la Nation », a affirmé la ministre des Armées Catherine Vautrin.
Le chiffre du jour
22. Une vingtaine de personnes sont toujours portées disparues au lendemain de la frappe russe sur la ville de Ternopil, dans l’ouest de l’Ukraine, qui a fait 26 morts et plus de 90 blessés, a indiqué Volodymyr Zelensky. Ce bombardement russe a soufflé les étages supérieurs d’immeubles résidentiels de la ville, et les secouristes tentent depuis de retrouver des survivants piégés sous les décombres.
« Nos sauveteurs ont travaillé toute la nuit à Ternopil, et les opérations de recherche et de secours se poursuivent. Vingt-deux personnes sont toujours portées disparues », a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux, ajoutant que plus de 230 secouristes avaient été déployés. « Dans certaines zones, le travail ne peut être effectué qu’à la main en raison de la destruction et de la fragmentation importante des structures », ce qui « complique les recherches », a-t-il ajouté.
La tendance du jour
La Russie a rendu à l’Ukraine 1.000 dépouilles présentées comme celles de soldats ukrainiens tués au combat. « Aujourd’hui, des mesures de rapatriement ont eu lieu », a indiqué sur Telegram le Centre gouvernemental ukrainien pour les prisonniers de guerre. Un travail d’identification des corps rapatriés sera réalisé « prochainement » par les enquêteurs et des experts du ministère de l’Intérieur, a-t-il ajouté.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Ce nouveau rapatriement porte à plus de 15.000 le nombre des corps remis par la Russie à l’Ukraine depuis le début de l’année. L’Ukraine en a pour sa part restitué quelques centaines à la Russie sur la même période.
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