Guerre en Ukraine : Mort du photographe français Antoni Lallican, « victime de drones russes », dénonce Macron

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Un photographe français tué en Ukraine. Antoni Lallican, 37 ans, est mort dans une attaque de drone, vendredi dans le Donbass, dans l’est du pays, ont indiqué les organisations de journalistes EFJ-IFJ et SNJ. Un journaliste ukrainien, Heorgiy Ivanchenko, a également été blessé lors de la même attaque, ont précisé les Fédérations Européenne et Internationale des journalistes et le Syndicat national des journalistes. L’attaque se serait produite vers 9 heures ce matin.

Emmanuel Macron pointe la Russie

« Notre compatriote, le photojournaliste Antoni Lallican, accompagnait l’armée ukrainienne sur le front de la résistance. J’ai appris avec une profonde tristesse son décès, victime d’une attaque de drones russes », a dénoncé Emmanuel Macron dans un post publié sur X. « J’adresse mes condoléances émues à sa famille, à ses proches, ainsi qu’à tous ses confrères qui, au péril de leur vie, nous informent et témoignent de la réalité de la guerre », a ajouté le président français. « Immense tristesse » a également réagi l’ancien Premier ministre Gabriel Attal sur le même réseau social.

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La FEJ et la FIJ « condamnent ce crime de guerre et appellent les autorités à ouvrir une enquête afin d’en identifier les responsables », selon un communiqué. « C’est la première fois qu’un journaliste est tué par un drone en Ukraine », soulignent-elles. La brigade avec laquelle se trouvaient les journalistes a également assuré qu’il s’agissait d’un drone russe. Antoni Lallican « a été tué à la suite d’une frappe ciblée d’un drone FPV ennemi », a-t-elle dit sur Facebook.

En mission dans le Donbass

Les deux journalistes portaient des équipements de protection et un gilet pare-balles qui portait l’inscription « Presse », précise le SNJ sur son site. Antoni Lallican était en mission dans le Donbass pour l’agence de photojournalisme Hans Lucas, d’après son président Wilfrid Estève. « Il allait régulièrement en Ukraine, connaissait très bien le terrain et savait comment œuvrer », a raconté à l’AFP M. Estève, évoquant un collègue « adorable, le cœur sur la main ».

Basé à Paris, il a travaillé pour d’autres médias, comme Le Monde, Le Figaro, Libération, Mediapart, Der Spiegel, Zeit, Die Welt, Le Temps, Der Standard, La Presse… Le photojournaliste s’était rendu en Ukraine en mars 2022, peu après l’invasion du pays par la Russie. Il documentait depuis cette date « les conséquences de la guerre et a commencé un travail à long terme aux côtés des habitants du bassin minier du Donbass, dans le sud-est de l’Ukraine », ajoute le SNJ. En janvier, il avait remporté le prix Victor Hugo 2024 de la photographie engagée pour un reportage : « Soudain, le ciel s’est assombri ».

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