Guerre en Ukraine : L’Europe se rassemble face à la menace russe, Moscou rassure sur la centrale nucléaire

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Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mercredi 1er octobre, 1.316e jour du conflit.

Le fait du jour

Les dirigeants des 27 pays de l’UE se sont retrouvés retrouvent mercredi à Copenhague pour renforcer la défense du continent face à la menace russe, au moment où de mystérieux drones dans le ciel danois ont encore accru la tension ces derniers jours.

« Quand je regarde l’Europe aujourd’hui, je pense que nous traversons la situation la plus difficile et la plus dangereuse depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale », a estimé la Première ministre danoise, appelant les Européens à se réarmer et à innover. La Russie cherche à « nous tester » mais « aussi à semer la division et l’angoisse dans nos sociétés. Nous ne laisserons pas cela se produire », a assuré de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. « Nous sommes dans une confrontation avec la Russie », a insisté pour sa part Emmanuel Macron.

Les 27 ont, dans ce contexte, commencé à discuter des moyens à leur disposition. L’UE veut donner la priorité à quatre projets phares : défense de l’espace, renforcement de son flanc est, défense antimissiles et « mur antidrones ». La Commission européenne a mis à la disposition des Etats membres 150 milliards d’euros, dont 100 milliards pour les pays dits de « la ligne de front », géographiquement proches de la Russie, comme la Pologne et les Pays baltes.

A noter que des milliers de policiers ont été mobilisés pour ce sommet qui sera suivi, jeudi, d’une rencontre européenne sous un format élargi.

La déclaration du jour

« La situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia est sous contrôle »

Au lendemain des propos alarmants de Volodymyr Zelensky, Moscou a tenu à rassurer ce mercredi sur la situation de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, privée d’alimentation électrique extérieure depuis plus d’une semaine.

« La centrale informe l’AIEA [l’Agence internationale de l’énergie atomique] de la situation en cours selon les procédures établies et de façon constante », a indiqué l’opérateur russe du site, occupé par l’armée du Kremlin depuis mars 2022. L’AIEA avait plus tôt indiqué que cette centrale dotée de six réacteurs ne présentait pas de « danger immédiat » tant qu’elle fonctionnait grâce à ses « générateurs diesel de secours ».

« La plus grande centrale (nucléaire) d’Europe est privée d’alimentation externe depuis au moins une semaine, ce qui constitue de loin l’événement de ce type le plus long en plus de trois ans et demi de guerre » en Ukraine, a indiqué le chef de l’AIEA Rafael Grossi. Ses déclarations interviennent après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé mardi « critique » la situation de la centrale, qui a perdu son alimentation électrique externe le 23 septembre pour la dixième fois depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022.

La direction de la centrale a informé l’AIEA que le site disposait encore de réserves de combustible pour plus de 10 jours de fonctionnement, selon le communiqué de l’agence.

Le chiffre du jour

447 km2. C’est la surface conquise par l’armée russe en Ukraine en septembre, surtout dans la région orientale de Donetsk, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), qui travaille avec le Critical Threats Project (CTP). Ce chiffre traduit une avancée territoriale certes, mais aussi un ralentissement au regard de la superficie conquise ces derniers mois : 594 km2 en août, 634 km2 en juillet.

Fin septembre, Moscou exerçait un contrôle total ou partiel sur 19 % du territoire ukrainien. Quelque 7 %, la Crimée et des zones du Donbass, étaient déjà contrôlés avant le début de l’invasion russe de février 2022.

La tendance

Un pétrolier de la flotte fantôme russe intercepté au large de Saint-Nazaire est visé ce mercredi par une enquête de la justice française, une semaine après avoir navigué près du Danemark quand le pays a connu des vols suspects de drones au-dessus d’aéroports.

Baptisé Pushpa ou Boracay, le navire de 244 mètres de long, battant actuellement pavillon du Bénin, est sous sanctions européennes pour son appartenance à la flotte utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales contre ses ventes de pétrole.

Selon une source militaire, le navire a été « arraisonné samedi dernier » et une équipe « est montée à bord ». Mercredi après-midi, des images aériennes tournées par l’AFP au large de Saint-Nazaire (ouest) montraient des militaires cagoulés présents sur le pont du navire.

Le président Emmanuel Macron avait évoqué un peu plus tôt une « opération très importante » de la marine, en marge d’un sommet européen à Copenhague. « Les équipes d’intervention ont agi en temps et en heure », a-t-il déclaré, en affirmant : « Il y a eu des fautes très importantes qui ont été commises par cet équipage qui justifient d’ailleurs que la procédure soit judiciarisée aujourd’hui ».

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