Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce lundi 20 octobre, 1.335e jour du conflit.
Le fait du jour
On n’en connaît encore ni la date ni les modalités exactes mais le sommet de Budapest, en Hongrie, entre Donald Trump et Vladimir Poutine se prépare bien. Ce futur rendez-vous a été au centre d’une réunion téléphonique « constructive » ce lundi entre Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, et son homologue américain Marco Rubio.
Le sommet de Budapest est surtout très couru. Volodymyr Zelensky s’est déclaré prêt à s’y joindre, même s’il estime que Budapest n’est pas « le meilleur lieu pour cette réunion », le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, étant un soutien du Kremlin. « S’il s’agit d’une invitation sous la forme d’une rencontre à trois » ou « d’une diplomatie itinérante, où le président Trump rencontre Poutine et où le président Trump me rencontre, alors, sous une forme ou une autre, nous nous mettrons d’accord », a déclaré le président ukrainien.
Emmanuel Macron en a remis une couche peu après. « A partir du moment où ils discuteraient du sort de l’Ukraine, les Ukrainiens devraient être autour de la table. A partir du moment où ils devraient discuter de ce qui impacte la sécurité des Européens, les Européens devraient être autour de la table », a estimé le président français.
Il a ajouté qu’une « coalition des volontaires pour partie physique, pour partie virtuelle », réunissant les soutiens de l’Ukraine en présence du président Volodymyr Zelensky, se « tiendra vendredi à Londres ».
La phrase du jour
« « Nous n’allons pas donner la victoire aux Russes » »
La mise au point de Volodymyr Zelensky près sa visite à Washington vendredi et les propos de Donald Trump qui a suggéré des concessions territoriales ukrainiennes en indiquant que Kiev et Moscou « doivent s’arrêter là où ils sont ».
Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, était ce lundi sur la même ligne : « L’intégrité territoriale est une valeur importante que nous défendons, et je pense que nous devons nous y tenir, car si nous abandonnons simplement ces territoires, cela enverra à tout le monde le message qu’il suffit d’utiliser la force contre ses voisins pour obtenir ce que l’on veut », a-t-elle déclaré.
Le chiffre du jour
25. C’est le nombre de systèmes antiaériens américains Patriot dont l’Ukraine estime avoir besoin pour faire face aux frappes russes. S’il ne les a pas obtenus vendredi de Donald Trump, Volodymyr Zelensky a affirmé ce lundi que son voyage aux Etats-Unis lui a permis d’engager sur ce point « des discussions avec des entreprises du secteur de la défense ».
La tendance
L’Union européenne a franchi ce lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l’économie de guerre de la Russie. La majorité des Etats membres a approuvé le principe d’une interdiction, d’ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. La Slovaquie et la Hongrie, très dépendantes des hydrocarbures russes, étaient opposées à cette interdiction mais ont été mises en minorité.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Ces achats de gaz naturel russe devraient encore représenter 15 milliards d’euros cette année, une « absurdité » que Donald Trump aime à rappeler. « L’Europe doit passer à la vitesse supérieure. Elle ne peut pas continuer à agir comme elle le fait actuellement. Elle achète du pétrole et du gaz à la Russie alors qu’elle est en conflit avec ce pays. C’est embarrassant pour elle », avait-il lancé lors de l’Assemblée annuelle des Nations unies à New York.
L’idée de couper le robinet doit maintenant être négociée avec le Parlement européen.
La source de cet article se trouve sur ce site