Guerre en Ukraine : Les Etats-Unis se fâchent, la Russie dénonce et bombarde

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Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce lundi 22 septembre, 1.307e jour du conflit.

Le fait du jour

Ils sortent les crocs face à Vladimir Poutine. Les Etats-Unis ont promis ce lundi de défendre « chaque centimètre du territoire de l’Otan », au cours d’un Conseil de sécurité de l’ONU convoqué par l’Estonie après l’incursion d’avions russes dans son espace aérien, le troisième incident en dix jours visant des pays voisins de la Russie.

« Au moment où le président Trump et les États-Unis » tentent de « mettre fin à cette guerre atroce entre la Russie et l’Ukraine, nous nous attendons à ce que la Russie cherche des moyens de désescalade, et non à prendre le risque d’une extension du conflit », a lancé le nouvel ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’ONU, Mike Waltz. « La Russie doit de toute urgence mettre un terme à ce comportement dangereux », a-t-il encore dit.

Peu avant la tenue de cette réunion d’urgence du Conseil de sécurité, réclamée par Tallinn, le ministre estonien des Affaires étrangères Margus Tsahkna a lu un texte soutenu par une cinquantaine de pays alliés, réclamant également que la Russie mette fin aux « provocations et menaces » contre ses voisins.

Vendredi, trois avions de combat russes sont entrés dans l’espace aérien estonien et y sont restés pendant douze minutes. Moscou a démenti toute violation. Cet incident survient quelques jours après le passage d’une vingtaine de drones russes dans l’espace aérien polonais, dont trois avaient été abattus. La Roumanie a également dénoncé le vol d’un drone russe au-dessus du pays.

La déclaration du jour

« Nous considérons ces déclarations comme vides de sens, infondées et s’inscrivant dans la continuité d’une politique complètement effrénée qui consiste à attiser les tensions et à provoquer un climat de confrontation »

Les paroles sont signées Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. Ce dernier a accusé ce lundi les pays de l’Otan d’aggraver les tensions avec leurs accusations « infondées » selon lesquelles la Russie a violé certains de leurs espaces aériens, l’Estonie ayant affirmé la semaine dernière que des avions de chasse avaient survolé son territoire.

Le chiffre du jour

3. C’est le nombre de personnes qui ont été tuées ce lundi dans un bombardement aérien russe sur la ville de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, ont annonc les autorités. Ce bombardement a également fait deux blessés, dont un se trouve dans un état grave, a écrit sur Telegram le chef de l’administration régionale de Zaporijjia.

D’autres attaques russes dans la nuit de dimanche à lundi ont fait un blessé à Kiev, et un autre à Soumy, selon des responsables locaux. Du côté russe, les autorités avaient auparavant fait état de trois morts et 16 blessés, dimanche soir en Crimée, dans une attaque de drones ukrainienne.

La tendance

Le président russe Vladimir Poutine a proposé ce lundi de prolonger d’un an les limites prévues par le traité de désarmement nucléaire New Start, le dernier accord de maîtrise des armements liant les Etats-Unis et la Russie, qui doit expirer en février prochain. Ce traité, signé en 2010, limite chaque partie à 1.550 ogives stratégiques offensives déployées, à 800 le nombre de lanceurs et bombardiers lourds, et prévoit un mécanisme de vérifications.

Mais ces inspections sont interrompues depuis que Moscou a suspendu sa participation au traité il y a deux ans, sur fond de conflit en Ukraine et de tension croissante avec les Occidentaux.

Vladimir Poutine a assuré lundi que Moscou souhaitait toutefois respecter la limite du nombre d’armements prévue par le traité pendant au moins une année supplémentaire. « La Russie est prête, après le 5 février 2026, à continuer de respecter pendant un an les restrictions quantitatives centrales prévues par le traité Start », a-t-il déclaré. « Nous pensons que cette mesure ne sera viable que si les États-Unis agissent de manière analogue et ne prennent pas de mesures qui sapent ou violent le ratio actuel de capacités de dissuasion », a poursuivi le président russe.

Selon lui, après cette période d’un an, Moscou prendra une décision, « sur la base d’une analyse de la situation », concernant le maintien ou non de ces « restrictions volontaires ». Il a par ailleurs affirmé qu’un « rejet complet » de « l’héritage » du traité New Start constituerait « une mesure erronée et de courte vue ». En revanche, Vladimir Poutine n’a pas mentionné lundi une possible reprise des inspections des arsenaux, pourtant considérées comme essentielles.

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