Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce lundi 27 octobre, 1.342e jour du conflit.
Le fait du jour
Elle gagne encore du terrain. L’armée russe a revendiqué ce lundi la prise de trois villages dans le sud-est de l’Ukraine, où ses troupes continuent de progresser, malgré de lourdes pertes. Sur Telegram, le ministère russe de la Défense a ainsi affirmé que ses soldats se sont emparés des localités de Novomykolaïvka et Pryvilné dans la région ukrainienne de Zaporijjia (sud), ainsi que de celle de Egorivka dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est). L’AFP n’est pas en mesure de confirmer ces revendications.
Alors que les négociations de paix entre Kiev et Moscou sont au point mort, l’armée russe, mieux équipée et plus nombreuse, poursuit ses attaques sur le front, sans parvenir néanmoins à réaliser de percées majeures. La priorité du Kremlin reste la prise de la région orientale de Donetsk.
Ces derniers jours, la pression s’est fortement accentuée sur l’agglomération de Pokrovsk-Myrnograd, un bastion de la région de Donetsk que Vladimir Poutine cherche à prendre depuis des mois. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche soir que les troupes russes avaient concentré « leur principale force de frappe » contre Pokrovsk et que des « combats féroces » avaient lieu dans la ville et ses faubourgs.
La déclaration du jour
« C’est inapproprié de la part de Poutine de dire cela. Il devrait mettre fin à la guerre en Ukraine »
Donald Trump a vivement critiqué lundi l’annonce faite la veille par son homologue russe Vladimir Poutine de l’essai final réussi d’un missile de croisière russe à propulsion nucléaire. « Cette guerre qui devait durer une semaine entrera bientôt dans sa quatrième année. Y mettre fin, voilà ce qu’il devrait faire plutôt que de tester des missiles », a-t-il poursuivi lors d’un échange avec des journalistes à bord de l’avion l’emmenant au Japon.
« C’est une création unique que personne d’autre au monde ne possède », s’était félicité lundi le président russe, selon lequel le Bourevestnik ( « oiseau de tempête » en russe) a une « portée illimitée ». « Ils savent que nous avons un sous-marin nucléaire, le meilleur du monde, juste au large de leurs côtes », a également répondu Donald Trump, qui avait déjà mentionné ce déploiement récemment.
Le président américain entretient une relation extrêmement fluctuante avec son homologue russe. Donald Tump, après avoir évoqué une rencontre très prochaine avec Vladimir Poutine à Budapest, en Hongrie, a fait machine arrière.
Le chiffre du jour
193. C’est le nombre de drones ukrainiens interceptés dans la nuit de dimanche à lundi, selon le ministère russe de la Défense. Cette attaque a fait un mort : un chauffeur de minibus a été tué et cinq passagers ont été blessés dans le village de Pogar, selon les autorités locales.
Parmi les drones décomptés, 47 ont survolé la région de Briansk et 40 la région de Moscou, dont la majorité se dirigeait vers la capitale russe, selon le ministère de la Défense. Il s’agit d’un nombre de drones relativement important pour une attaque ukrainienne sur la Russie, mais pas d’un record. Dans la région ukrainienne de Lougansk (est), sous occupation russe, les autorités locales nommées par Moscou ont par ailleurs affirmé lundi que deux dépôts de carburant avaient été frappés pendant la nuit par des drones ukrainiens.
Pour sa part, l’Ukraine a été attaquée pendant la nuit de dimanche à lundi par 100 drones russes, dont 66 ont été abattus, a affirmé l’armée de l’air ukrainienne.
La tendance
Plusieurs Kényans « innocents » ont été « trompés » par des recruteurs aux méthodes « peu scrupuleuses » et se sont retrouvés « sur les champs de bataille » face aux troupes ukrainiennes, a affirmé lundi l’Etat kényan dans un communiqué. Aucun chiffre, ni du nombre d’individus concernés, ni de blessés, ni de morts, ne figure dans ce texte du ministère kényan des Affaires étrangères, qui fait suite à plusieurs articles dans la presse locale traitant de Kényans enrôlés malgré eux dans l’armée russe.
Le Kenya, dans ce texte, exprime « sa préoccupation face au fait que ses jeunes citoyens continuent d’être trompés par ces agents corrompus et cruels pour se rendre en Russie et se retrouvent involontairement impliqués dans des opérations militaires russes ».
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Le pays d’Afrique de l’Est, dont la jeunesse peine à trouver des débouchés professionnels et où les salaires sont très bas, est accoutumé à voir cette dernière s’exiler temporairement, notamment dans les pays du Golfe, en quête d’un futur meilleur. Mais en Russie, « des agents qui prétendent travailler avec le gouvernement russe […] utilisent des méthodes peu scrupuleuses, y compris de fausses informations, pour attirer des Kényans innocents sur le champ de bataille », poursuit Nairobi.
La diplomatie kényane affirme être en contact avec Moscou « afin de garantir la libération de citoyens kényans en détresse et leur retour en sécurité ».
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