Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce vendredi 7 novembre, 1.353e jour du conflit.
Le fait du jour
Des voyages moins faciles. L’Union européenne a durci ce vendredi la délivrance des visas pour les citoyens russes afin de renforcer sa sécurité après plusieurs attaques hybrides attribuées à des ressortissants du pays de Vladimir Poutine. « Lancer une guerre et s’attendre à pouvoir se déplacer librement en Europe est difficile à justifier », a souligné sur X la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas. Les ressortissants russes ne peuvent plus recevoir de visa à entrées multiples, mais uniquement des visas valables pour une seule entrée dans l’UE.
Bruxelles avait déjà suspendu en 2022, au début de la guerre, son accord facilitant l’obtention de visas pour les Russes. Cela avait fait chuter le nombre de visas délivrés, qui est passé de plus de quatre millions avant février 2022 à environ 500.000 en 2023.
Mais selon des diplomates européens, ce chiffre est reparti à la hausse. Au cours des huit premiers mois de cette année : 459.883 visas à entrées multiples ont été délivrés, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2024. Les destinations touristiques comme la France, l’Espagne et l’Italie figurent parmi les pays délivrant le plus de visas aux citoyens russes.
La phrase du jour
« Nous respectons le droit légitime de nos amis de la République populaire démocratique de Corée [la Corée du Nord] à assurer leur propre sécurité et à prendre des mesures en ce sens. »
Amis pour la vie. Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a défendu ce vendredi la dictature de Kim Jong-un qui a tiré un missile balistique en mer du Japon, provoquant la colère de Tokyo, allié des Etas-Unis de Trump. Pour rappel, des soldats nord-coréens épaulent l’armée russe dans sa guerre en Ukraine.
Le chiffre du jour
33. Le nombre de jours passés en solitaire par un soldat ukrainien blessé derrière les lignes ennemies. Selon une vidéo postée sur Telegram par le 1er bataillon médical des forces terrestres ukrainiennes, il est désormais de retour au bercail grâce au robot MAUL et à sa capsule blindée en forme de cercueil, où un homme peut s’allonger. Il a fallu six tentatives et un périple de 64 km pour que le drone terrestre arrive à récupérer le combattant en détresse. « Le soldat blessé est actuellement soigné et en rééducation. Il a été sauvé », a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans une vidéo. Il a félicité les troupes du 1er bataillon médical pour cette opération, soulignant l’importance de telles missions de sauvetage et des innovations sur le champ de bataille.
La tendance
Selon le site Internet de cartographie militaire DeepState, proche de l’armée ukrainienne, il n’existe plus – sur le papier – qu’un étroit couloir de moins de trois kilomètres de large, qui permettrait un éventuel repli ukrainien de la zone de Pokrovsk. Cette ville, appelée Krasnoarmeïsk par les Russes, comptait 60.000 habitants avant la guerre. Au cœur de combats depuis juillet 2024, elle est aujourd’hui en grande partie déserte et détruite.
Pokrovsk a surtout une position stratégique de premier plan, à la croisée de plusieurs routes et voies ferrées conduisant aux dernières places fortes des troupes ukrainiennes dans l’est, telles que Pavlograd et Kostiantynivka.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état ce vendredi d’une situation « compliquée » avec « 220 assauts sur Pokrovsk en trois jours ». Selon lui, 314 soldats russes s’y sont infiltrés, épaulés par un groupe à la périphérie. La stratégie de Kiev, qui a choisi d’envoyer des troupes spéciales plutôt que de se replier, est critiquée par certains experts militaires ukrainiens.
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