Guerre en Ukraine : La Russie apprécie les efforts américains et prend l’avantage sur le front

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Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mercredi 26 novembre, au 1.372e jour du conflit.

Le fait du jour

Probablement pas une bonne nouvelle pour l’Ukraine. Le Kremlin a qualifié ce mercredi de « processus sérieux » les efforts diplomatiques en cours autour du plan américain pour mettre fin à la guerre, avant une visite prévue la semaine prochaine à Moscou de l’émissaire américain Steve Witkoff. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a ainsi estimé qu’il n’y avait « à l’heure actuelle probablement rien de plus important » que le « processus sérieux » en cours, tout en prévenant qu’il est encore « trop tôt » pour savoir si l’on se rapproche d’une possible sortie d’un conflit qui dure depuis près de quatre ans.

Moscou a notamment relevé mercredi certains points « positifs » dans le plan américain, après avoir rejeté une contre-proposition européenne. « Beaucoup d’autres nécessitent une discussion spéciale entre experts », a ajouté mercredi le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à la télévision publique russe.

Il a néanmoins assuré que la Russie n’en avait encore discuté « en détail avec personne » et a jugé « inutiles » les efforts des Européens pour jouer un rôle dans le règlement du conflit.

La déclaration du jour

« Je veux être très claire: l’Europe se tiendra aux côtés de l’Ukraine et la soutiendra à chaque étape  »

Les paroles sont signées Ursula von der Leyen. Devant les députés européens à Strasbourg, la présidente de la Commission européenne a assuré ce mercredi que l’UE soutiendra l’Ukraine sans relâche jusqu’à obtenir la paix. « L’Europe doit maintenir la pression sur la Russie, jusqu’à ce qu’il y ait une paix juste et durable. Et je veux être très claire: l’Europe se tiendra aux côtés de l’Ukraine et la soutiendra à chaque étape », a déclaré Ursula von der Leyen.

« C’est important que des travaux sur un texte concret aient commencé. Nous savons tous que des efforts supplémentaires sont nécessaires. Mais je crois, grâce au travail accompli ces derniers jours à Genève par l’Ukraine, les États-Unis et nous autres Européens, que nous disposons désormais d’un point de départ », a complété la cheffe de l’exécutif européen.

La tendance

En parallèle des discussions diplomatiques, les troupes de Kiev se battent avec acharnement pour des forteresses du Donbass. C’est cette région industrielle et minière de l’est du pays que le Kremlin s’est donné pour objectif prioritaire de conquérir. Et après près de quatre ans d’invasion, la Russie, qui occupe plus de 19% du territoire ukrainien, n’a jamais été aussi proche du but.

« La situation ne fait qu’empirer (…) Je ne me souviens pas avoir vu l’ennemi avancer à une telle vitesse depuis longtemps », avertit sur Telegram Maksym Jorine, un officier du 3e corps d’armée ukrainien. Pour lui, « la question n’est plus la perte de certaines localités, mais l’amélioration significative de la situation opérationnelle de l’ennemi sur l’ensemble des fronts ».

Même constat chez Mykyta, un soldat interrogé par l’AFP. « La situation sur le front est telle que nous perdons chaque jour du terrain et des hommes », relève-t-il, disant espérer que les décideurs négocieront « plus rapidement et mettront fin à tout cela ».

La collaboration du jour

Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump, aurait donné des conseils à un conseiller de Vladimir Poutine sur la manière d’introduire auprès du président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine, selon une conversation téléphonique révélée mardi par Bloomberg.

L’agence de presse américaine Bloomberg a publié la retranscription d’un échange du 14 octobre entre l’ancien homme d’affaires et Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du président russe, dans lequel est évoqué un futur plan de règlement du conflit, inspiré de celui annoncé peu auparavant pour mettre fin à la guerre à Gaza.

« Cette histoire prouve une chose: l’émissaire spécial Witkoff parle à des responsables à la fois en Russie et en Ukraine presque chaque jour pour obtenir la paix, ce qui est exactement ce pour quoi le président Trump l’a nommé », s’est défendu le directeur de communication de la Maison Blanche Steven Cheung, dans une déclaration transmise à l’AFP.

Le président américain a lui aussi pris la défense de son émissaire spécial, tout en indiquant n’avoir pas entendu la conversation en question, Donald Trump a jugé qu’il s’agissait d’une technique de négociation « standard ».

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