Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce vendredi 24 octobre, 1.339e jour du conflit.
Le fait du jour
« En faire plus » pour aider l’Ukraine à se défendre contre la Russie de Vladimir Poutine. C’était, selon les mots du Premier ministre britannique Keir Starmer, l’objectif de la réunion de la « Coalition des volontaires » – 26 pays alliés de Kiev – qui s’est tenue à Londres ce vendredi. Et la France va prendre sa part. « Nous livrerons dans les prochains jours des missiles Aster additionnels, de nouveaux programmes de formation et de nouveaux Mirage », a annoncé Emmanuel Macron, en visioconférence depuis Paris, sans donner davantage de précisions.
À ce stade, la France a livré trois Mirage 2000 à l’Ukraine sur les six promis, en raison notamment des besoins de formation des pilotes ukrainiens. L’un des appareils a été abattu en juillet.
Les missiles Aster 15 et 30, produits en coopération entre Paris et Rome, fonctionnent avec le dispositif SAMP/T MAMBA, un système de défense antiaérienne franco-italien équivalent au Patriot américain. Les deux pays ont fourni un nombre non précisé de ces missiles aux Ukrainiens, qui leur en demandent davantage. « Il est très important de poursuivre notre effort de soutien à l’Ukraine et de pressions sur la Russie », a souligné le président français.
La phrase du jour
« Quiconque souhaite une baisse des prix […] doit défendre le droit de la Hongrie à acheter du pétrole et du gaz à la Russie »
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban n’a pas franchement l’intention de s’aligner sur les sanctions économiques prises par les Etats-Unis contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes « Nous travaillons sur des moyens de les contourner », a déclaré le leader nationaliste, dont le pays est fortement dépendant du pétrole russe, lors de son interview radio hebdomadaire.
Le chiffre du jour
4 morts. Le nombre de victimes après qu’un voyageur a dégoupillé une grenade sur le quai de la gare d’Ovroutch, une ville située au nord de l’Ukraine, près de la frontière avec la Biélorussie. « Des gardes-frontières vérifiaient les papiers des passagers d’un train quand l’un d’eux a sorti un engin explosif sur le quai, qui a ensuite explosé », a déclaré la police ukrainienne dans un communiqué. Selon les autorités, cet homme, âgé de 23 ans, avait tenté récemment de quitter illégalement le pays. Ce « kamikaze » fait partie des victimes décédées, avec trois femmes âgées de 29, 58 et 82 ans, parmi lesquelles une garde-frontière. L’explosion a aussi fait 12 blessés.
La tendance
L’armée russe revendique de nouvelles victoires sur le front oriental. Sur Telegram, le ministère russe de la Défense a affirmé ce vendredi que ses troupes se sont emparées du village de Bologivka dans la région de Kharkiv, de ceux de Dronivka et Promin dans la région de Donetsk et de celui de Perchotravnévé dans la région de Dnipropetrovsk.
Selon les cartes militaires visibles vendredi matin du groupe d’analyse DeepState, proches de l’armée ukrainienne, ces localités n’étaient sous contrôle russe mais certaines étaient dans une zone grise disputée entre les deux camps.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Alors que les négociations de paix entre Kiev et Moscou sont au point mort, l’armée russe, mieux équipée et plus nombreuse, poursuit ses attaques sur le front, sans parvenir néanmoins à réaliser de percées majeures.
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