Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce mercredi 19 novembre, 1.365e jour du conflit.
Le fait du jour
L’Ukraine continue de compter ses morts. L’ouest du pays, davantage épargné depuis le début de l’invasion russe car éloigné de la ligne de front, a été la cible de frappes meurtrières dans la nuit. Au moins 25 personnes ont perdu la vie et 92 ont été blessées. Les attaques ont visé les villes de Lviv, Ivano-Frankivsk et Ternopil. C’est dans cette dernière ville que les 25 morts, parmi lesquels trois enfants, ont été recensés.
Un journaliste de l’AFP sur place a vu deux immeubles d’habitation dont les derniers étages ont été éventrés, de la fumée s’échappant de ce qu’il restait des appartements, tandis que des pompiers s’activaient autour avec une lance à incendie.
L’armée ukrainienne a affirmé que la Russie avait frappé la ville avec dix missiles de croisière. Quelque 476 drones et 48 missiles russes ont visé le pays dans la nuit, dont respectivement 442 et 41 ont été abattus, a-t-elle dit.
La phrase du jour
« Il s’agit purement d’une guerre de terreur contre la population civile ukrainienne »
Le chancelier allemand Friedrich Merz a dénoncé « une intensification massive » des frappes russes. « Cela n’a rien à voir avec des objectifs militaires », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Comme lors d’autres attaques, la Roumanie, membre de l’Otan et voisine de l’Ukraine, a annoncé avoir dû faire décoller des avions de chasse à cause d’une nouvelle incursion de drones sur son territoire.
Le chiffre du jour
0. C’est le nombre de consulat russe qui reste en activité en Pologne après la fermeture du dernier à Gdansk (nord), à la suite du sabotage d’une voie ferrée vers l’Ukraine, attribué par Varsovie à la Russie. Cette décision signifie que la seule mission diplomatique russe qui restera ouverte en Pologne sera l’ambassade à Varsovie. Le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, a estimé que le sabotage était un « acte de terreur d’Etat », mais le Kremlin a nié les accusations, estimant que la Pologne se livrait à de la « russophobie ».
La tendance
A l’issue d’une rencontre avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara, Volodymyr Zelensky a dit espérer une reprise des échanges de prisonniers de guerre avec la Russie « d’ici la fin de l’année ». Cette visite, sans présence russe, visait à « réengager » les Etats-Unis dans le processus de paix. Mais l’émissaire américain Steve Witkoff ne s’est pas déplacé.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Le Kremlin a de son côté refusé de commenter des informations publiées par le média américain Axios selon lesquelles Washington et Moscou préparent discrètement un plan de paix pour mettre fin à près de quatre ans de guerre.
La volonté de Kiev de relancer les pourparlers intervient à un moment très difficile pour l’armée ukrainienne. Une ville clé sur le front Est, Pokrovsk, semble sur le point de tomber. Les soldats russes ont pénétré cet été dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et avancent depuis plusieurs jours dans celle de Zaporijia (sud), où le front était largement gelé depuis deux ans.
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