Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce vendredi 19 septembre, 1.304e jour du conflit.
Le fait du jour
Cela ressemble fort à une nouvelle provocation de la Russie de Vladimir Poutine. Des avions de chasse de l’Otan ont intercepté ce vendredi trois appareils de combat russes entrés dans l’espace aérien de l’Estonie. Le pays balte, membre de l’Alliance et de l’Union européenne, dénonce un acte « d’une audace sans précédent ».
« L’incursion a eu lieu au-dessus du golfe de Finlande, où trois avions de chasse MiG-31 de la Fédération de Russie sont entrés dans l’espace aérien estonien […] et y sont restés pendant un total de douze minutes », a précisé le ministère estonien des Affaires étrangères. Selon les Forces armées estoniennes, les MiG « n’avaient pas de plan de vol et leurs transpondeurs étaient éteints ».
L’Italie, qui assure depuis août pour l’Otan la « police de l’air » dans les pays Baltes, a aussitôt fait décoller ses F-35 pour les intercepter. La porte-parole de l’Otan, Allison Hart a dénoncé sur X « un nouvel exemple de comportement russe dangereux ». « L’incursion […] constitue une nouvelle escalade de la part de la Russie et une menace directe pour la sécurité transatlantique », a affirmé de son côté le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.
La déclaration du jour
« Une provocation extrêmement dangereuse. »
La réaction de Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, après l’annonce de l’intrusion russe dans le ciel estonien. « Cela marque la troisième violation de l’espace aérien de l’UE en quelques jours et accroît encore les tensions dans la région », a-t-elle déclaré sur X.
Le chiffre du jour
2 robes. La reine Camilla et Melania Trump ont-elles voulu envoyer un message subliminal de soutien à l’Ukraine, en portant l’une une robe bleue, l’autre une robe jaune au banquet donné à Windsor mercredi soir. Le média ukrainien Kyiv Post veut y croire, en soulignant dans un post Facebook qu’elles étaient habillées aux « couleurs nationales de l’Ukraine ».
La tendance
La Commission européenne a proposé vendredi que l’UE mette fin plus tôt que prévu, fin 2026 au lieu de fin 2027, à ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, après les appels répétés en ce sens du président américain Donald Trump. Cette proposition est contenue dans un 19e « paquet » de sanctions contre la Russie, qui cible aussi des entités (entreprises et banques notamment) en Chine, Inde ou Asie centrale, accusées d’aider la Russie à contourner les sanctions occidentales ou à vendre son pétrole.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
« L’économie de guerre de la Russie est soutenue par les revenus de [ses] hydrocarbures […], il est temps de fermer le robinet », a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une brève allocution.
En 2024, la Russie assurait encore 19 % de l’approvisionnement en gaz de l’UE, dont près de la moitié sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL), générant des centaines de millions d’euros de revenus pour la Russie.
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