Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé, mardi, lors d’une déclaration télévisée qu’il soumettrait plus tard dans la nuit au cabinet israélien un plan pour un cessez-le-feu au Liban. Cependant, il a averti que « la durée du cessez-le-feu dépendra de ce qui se passe au Liban ».
Benyamin Netanyahou a insisté sur le fait qu’Israël conserverait « une totale liberté d’action militaire » et n’hésiterait pas à frapper en cas de violations de l’accord par le Hezbollah : « Si le Hezbollah viole l’accord et cherche à s’armer, nous attaquerons. » Il a également affirmé qu’Israël conservera une liberté d’action « totale » au Liban.
Les Etats-Unis confiants mais prudents
Quelques heures plus tôt, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait exprimé son optimisme prudent à l’issue d’un briefing en Italie, lors d’une réunion du G7. « Nous sommes dans les dernières étapes de la sécurisation d’un accord de cessez-le-feu pour le Liban », a-t-il déclaré, tout en précisant : « Nous n’y sommes pas encore », ajoutant qu’il espérait une conclusion « très bientôt ».
Antony Blinken a souligné les bénéfices potentiels de cette trêve pour la région. Il a estimé qu’un tel accord pourrait « faire une grande différence pour sauver des vies et des moyens de subsistance » au Liban et en Israël. Il a également noté que la désescalade pourrait réduire les tensions à Gaza, où Israël est en conflit avec le Hamas : « En particulier, le Hamas saura qu’il ne peut pas compter sur l’ouverture d’autres fronts dans la guerre. »
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