La cible est ô combien symbolique, compte tenu de la défense censée la protéger. Le Hezbollah libanais a revendiqué samedi des tirs de roquettes menés sur une base du Renseignement militaire près de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël. A 2h30, les combattants du Hezbollah « ont tiré une salve de roquettes sur la base Glilot de l’Unité 8.200 du Renseignement militaire dans la banlieue de Tel-Aviv », a affirmé le mouvement pro-iranien dans un communiqué.
Après un an d’échanges de tirs transfrontaliers dans le sud du Liban, « front de soutien » ouvert par le Hezbollah en solidarité avec le Hamas palestinien à Gaza, le conflit entre Israël et le mouvement libanais s’est transformé en guerre ouverte le 23 septembre. Depuis, l’armée israélienne poursuit des frappes aériennes intensives sur les bastions du Hezbollah au Liban, notamment la banlieue sud de la capitale Beyrouth, et les incursions terrestres de ses soldats dans le Sud libanais, où de violents affrontements les opposent aux combattants du Hezbollah.
19 blessés à Tira
Le mouvement pro-iranien revendique quotidiennement des tirs sur des bases militaires ou des zones urbaines en territoire israélien. Il a ainsi revendiqué plusieurs « salves de roquettes » tirées « samedi matin » sur des localités dans le nord d’Israël, notamment au nord de la ville de Safed. Au moins 19 personnes ont par ailleurs été blessées par la chute d’une roquette sur un immeuble à Tira, ville à majorité arabe près de la frontière avec la Cisjordanie, selon les autorités israéliennes.
De son côté, l’armée israélienne a dit samedi que des sirènes avaient été activées sur son territoire après l’arrivée de « cibles aériennes suspectes » en provenance du Liban. « Les cibles sont sous surveillance » a précisé l’armée, disant que « l’incident est toujours en cours. »
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