Les frappes israéliennes meurtrières se poursuivent au Liban. Mercredi, au moins 40 personnes ont été tuées par des frappes israéliennes dans l’est du Liban. Dans la ville de Baalbek les secours cherchent encore des survivants dans les décombres, a annoncé dans la soirée le ministère de la Santé.
« Les séries de frappes de l’ennemi israélien sur la vallée de la Bekaa et Baalbek » ont tué « 40 personnes et en ont blessé 53 », a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu’il s’agissait d’un bilan provisoire. Le bilan comprend onze personnes tuées dans la ville de Baalbek, dont neuf dans le district de Shikan, un quartier sunnite très peuplé de la ville à majorité chiite, où le groupe Hezbollah, soutenu par l’Iran, tient le haut du pavé.
Les secouristes cherchent des survivants
Un correspondant de l’AFP à Baalbek a vu des sauveteurs chercher des survivants sous les décombres après une attaque sur ce quartier pauvre. Le célèbre hôtel Palmyre de la ville a également été endommagé par les frappes à proximité et le ministère de la Santé a précisé que deux personnes y ont été tuées.
Une frappe israélienne a également tué 16 personnes dans le village de Nasriyah, selon le ministère. « Les opérations de sauvetage et de déblaiement des décombres se poursuivent pour retrouver les personnes disparues », a souligné la même source.
Plus de 3.000 morts au Liban
L’armée israélienne n’a pas émis d’avis d’évacuation pour l’est du Liban. Israël a intensifié ses raids aériens sur les bastions du Hezbollah au Sud-Liban, à Beyrouth et dans l’est de la vallée de la Bekaa à partir du 23 septembre, après une année de tirs transfrontaliers.
Une semaine plus tard, elle a envoyé des troupes au sol dans le sud du Liban. Plus d’un an d’affrontements qui ont dégénéré en guerre en septembre ont tué au moins 3.050 personnes au Liban, selon les chiffres du ministère de la Santé.
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