Greta Thunberg; Une prise de position sur Israël qui divise
Greta Thunberg s’est fait connaître mondialement pour son engagement en faveur de la lutte contre le changement climatique. Depuis ses premières grèves scolaires pour le climat en 2018, la militante suédoise a mobilisé des millions de personnes à travers le monde. Cependant, ces dernières années, son activisme s’est élargi à d’autres causes, notamment des positions controversées sur les conflits internationaux, suscitant critiques et divisions au sein de son propre mouvement.
Un engagement climatique incontesté
Dès l’âge de 15 ans, Greta Thunberg a initié des manifestations hebdomadaires devant le Parlement suédois, exigeant des actions immédiates contre le réchauffement climatique. Son initiative, « Fridays for Future », a rapidement pris une ampleur internationale, incitant les jeunes du monde entier à réclamer des mesures écologiques plus ambitieuses. Grâce à son influence, elle a rencontré des dirigeants mondiaux et a été honorée de plusieurs distinctions, notamment le titre de Personnalité de l’année 2019 par le magazine Time.
Refusant les transports polluants, elle a traversé l’Atlantique en voilier pour assister à des sommets climatiques, et a dénoncé l’inaction des gouvernements face à la crise environnementale. Son militantisme a parfois conduit à son arrestation lors de manifestations ciblant des industries polluantes.
Une prise de position sur Israël qui divise
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, Greta Thunberg a adopté une posture résolument critique envers l’État hébreu, dénonçant ce qu’elle qualifie de « génocide » à Gaza. Sur les réseaux sociaux et lors de ses apparitions publiques, elle arbore des symboles pro-palestiniens et appelle à des sanctions contre Israël. En revanche, elle reste relativement silencieuse sur le rôle de certains pays comme le Qatar, principal soutien financier du Hamas, dont l’économie repose largement sur les énergies fossiles, pourtant au cœur de son combat écologique.
Son engagement contre Israël a entraîné des fractures au sein du mouvement écologiste, plusieurs militants considérant que son positionnement politique s’éloigne des enjeux climatiques. Des groupes, y compris dans son pays natal, ont pris leurs distances, estimant que ses déclarations nuisent à la cause environnementale.
Une militante engagée sur plusieurs fronts
Au-delà du conflit israélo-palestinien, Greta Thunberg s’est également attaquée à d’autres questions géopolitiques. En novembre dernier, elle a critiqué le gouvernement turc pour son traitement des Kurdes, dénonçant la destruction de leur environnement et les expropriations forcées. Elle a exigé une reconnaissance des droits des minorités dans la Constitution turque, provoquant une vive réaction d’Ankara.
De même, elle a exprimé son soutien à l’indépendance du Sahara occidental, s’attirant les foudres du Maroc, et a condamné le gouvernement azerbaïdjanais pour sa politique envers les Arméniens. Son activisme s’est également manifesté en Géorgie, où elle a dénoncé des atteintes aux droits démocratiques.
Une figure de plus en plus contestée
Alors que Greta Thunberg s’éloigne progressivement de son combat originel pour la planète, certains de ses anciens partisans s’interrogent sur l’impact de ses nouvelles prises de position. Ses déclarations, perçues comme un abandon du consensus climatique au profit d’un militantisme plus politisé, ont contribué à affaiblir la mobilisation en faveur de l’écologie.
Ces derniers mois, les grandes manifestations climatiques se sont raréfiées et la dynamique internationale autour du sujet semble s’essouffler. Pendant ce temps, la jeune militante poursuit ses engagements, malgré les critiques qui se multiplient.
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bof un bébé rouge-vert-brun comme on en éduque depuis 50 ans
Elle se prend pour quoi cette gamine ? Pour une référence intellectuelle ou politique ? Elle s’est pris la grosse tête et puis je ne vois pas le rapport entre Gaza et l’écologie.