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Un contentieux juridique oppose l’ONG palestinienne Al-Haq au gouvernement britannique devant la Haute Cour de Londres. L’organisation de défense des droits humains, basée en Judée-Samarie, accuse le Royaume-Uni d’autoriser l’exportation de composants du chasseur F-35 vers Israël, tout en reconnaissant leur « possible utilisation en violation du droit international humanitaire à Gaza ».
Cette action en justice intervient après que la Grande-Bretagne a suspendu en septembre 30 des 350 licences d’exportation d’armes, tout en maintenant l’exportation indirecte des pièces de F-35, citant l’impact sur le programme mondial de l’appareil.
Lors de l’audience préliminaire ce lundi, l’avocat du gouvernement britannique, James Eadie, a confirmé que Londres « accepte l’existence d’un risque manifeste que les composants F-35 puissent être utilisés pour commettre ou faciliter des violations graves du droit humanitaire international ». Néanmoins, citant le ministre de la Défense John Healey, il a justifié cette décision en arguant qu’une suspension des exportations « aurait un impact profond sur la paix et la sécurité internationales ».
Les documents juridiques révèlent que les ministres britanniques ont estimé qu’Israël a « potentiellement violé le droit humanitaire international, notamment concernant l’accès humanitaire et le traitement des détenus ».
L’audience complète sur le recours juridique d’Al-Haq est prévue pour début 2025.
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