Des Kurdes syriens brandissent des drapeaux de l’ère de l’indépendance lors d’une manifestation de soutien aux Forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes et soutenues par les États-Unis dans la ville de Qamishli, au nord-est du pays, le 19 décembre 2024. Photo : Delil Souleiman/AFP
ERBIL, Région du Kurdistan – Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a donné des « garanties positives » aux Kurdes syriens du nord-est de la Syrie (Rojava) lors d’un appel téléphonique avec une responsable du Rojava. Les médias affiliés aux Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes ont confirmé cet appel samedi.
Saar et Elham Ahmad, coprésidente des relations étrangères de l’Administration autonome démocratique du nord et de l’est de la Syrie, ont discuté de la situation en Syrie et des attaques soutenues par la Turquie contre le Rojava, selon Ronahi TV, affiliée aux FDS.
Les Kurdes et autres minorités (Druzes, Chrétiens) ont des droits inaliénables
« Israël a donné des garanties positives aux droits des Kurdes et d’autres composantes (Druzes ?) », a déclaré Ronahi TV, citant une source informée.
Les deux responsables « ont discuté de la situation en Syrie, des développements dans la région, de la préservation de la souveraineté syrienne et des attaques turques contre le nord et l’est de la Syrie », a-t-elle ajouté.
Saar et Ahmad ont également souligné la nécessité d’un « cessez-le-feu durable » en Syrie.
L’Europe det la France doivent l’écrasement de Daesh aux Kurdes, l’ont-ils oublié ?
Fin décembre, Saar a exprimé son soutien « moral et diplomatique » aux Kurdes en Syrie et a exhorté la communauté internationale à faire de même. Il a souligné les sacrifices consentis par les Kurdes dans la lutte contre l’Etat islamique (EI) et a mis en garde contre le démantèlement de leur autonomie.
Pendant les 13 années de guerre civile en Syrie, les Kurdes ont créé une région autonome dans le nord-est, établissant leur propre système de gouvernance et une force armée, les FDS, qui sont partenaires de la coalition mondiale contre l’EI. Les FDS ont perdu environ 11 000 combattants dans la guerre contre les djihadistes.
Un devoir de soutien sans concession pour les pays démocratiques
« Les Kurdes sont un groupe pro-occidental et amical, et nous devons les soutenir », avait déclaré Sa’ar à l’époque, soulignant le soutien moral et diplomatique d’Israël aux Kurdes.
Les Kurdes sont désormais confrontés à un avenir incertain dans la nouvelle Syrie.
Les forces kurdes tentent actuellement de stopper une offensive des milices soutenues par la Turquie qui attaquent un barrage clé sur l’Euphrate et menacent la ville de Kobané.
Ankara considère les Unités de protection du peuple kurde (YPG) – l’épine dorsale des FDS – comme le front syrien du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation désignée comme terroriste par la Turquie islamiste qui a facilité le transfert d’armes et de forces en Syrie et soutenu Daesh.
La source de cet article se trouve sur ce site
