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Après plus de deux mois de guerre et malgré la poursuite des bombardements et des opérations de l’armée israélienne dans le territoire palestinien assiégé, les tractations se sont multipliées ces derniers jours ainsi que les pressions internationales pour obtenir une seconde trêve qui permettrait aussi d’améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.
Les infos à retenir
⇒ Le chef du Hamas en Egypte
⇒ L’ONU dans l’impasse
⇒ Nouvelles frappes à Gaza
Le chef du Hamas en Egypte
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, est arrivé mercredi en Egypte pour des discussions sur une trêve dans la guerre avec Israël, les deux camps semblant multiplier les signaux en faveur d’une nouvelle pause humanitaire qui permettrait notamment la libération d’otages retenus à Gaza.
A la tête d’une délégation « de haut niveau », il doit avoir notamment avec le chef du renseignement égyptien, Abbas Kamel, des discussions « sur l’arrêt de l’agression et de la guerre, pour préparer un accord de libération de prisonniers, la fin du siège imposé à la bande de Gaza », avait indiqué mardi à l’AFP une source au sein du Hamas.
L’ONU dans l’impasse
Largement critiqué pour son inaction depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU, qui négocie depuis plusieurs jours un texte permettant d’accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, pourrait se prononcer mercredi.
La dernière version de cette résolution vue par l’AFP appelle à une « suspension urgente des hostilités pour permettre un accès humanitaire sûr et sans entrave, et à des mesures urgentes vers une cessation durable des hostilités ». Objectif: trouver la bonne formule pour éviter un veto des États-Unis, principal allié d’Israël.
Nouvelles frappes à Gaza
Des sources du Hamas ont fait état mercredi de frappes israéliennes à Rafah, Khan Younès (sud), Deir el-Balah (centre), et dans le secteur nord de la ville de Gaza, qui ont fait au moins 11 morts, d’après de premières estimations. Un bilan qu’aucune source indépendante n’est en mesure de vérifier. A Rafah, Umm Walid Al-Azayza laisse exploser sa colère auprès de l’AFPTV après un bombardement: « Quel crime les enfants ont-ils commis pour mériter d’être tués ? La maison nous est tombée dessus, quel est notre crime ? Nous ne sommes pas recherchés ».
Une « faim extrême »
Selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU publié mercredi, la moitié de la population -soit plus d’un million de personnes- de ce territoire sous blocus israélien depuis plus de quinze ans et soumis à un siège total depuis le 9 octobre, souffre de faim extrême ou sévère. Seules 10% des denrées alimentaires nécessaires sont entrés dans la bande de Gaza au cours des 70 derniers jours, selon le rapport.
Mort d’un soldat israélien
L’armée israélienne a annoncé mercredi la mort mardi d’un nouveau soldat. Deux autres ont été blessés, sans que leurs jours soient comptés, à la frontière avec le Liban. Au total, 133 militaires israéliens ont été tués depuis le début de son offensive terrestre à Gaza le 27 octobre.
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