La Turquie insiste pour jouer un rôle dans la force de Gaza malgré le veto israélien.
La Turquie continue de faire pression pour obtenir un rôle au sein de la force internationale prévue pour la bande de Gaza, malgré l’opposition d’Israël. Ankara tente de tirer profit de la situation, plus de deux mois après la fin de la guerre, où cette force n’a toujours pas été mise en place, et exerce désormais une pression intense pour y participer.
par Ariel Kahana
La Turquie exerce une pression constante pour intégrer la Force internationale de stabilisation (FIS), chargée d’opérer contre le Hamas à Gaza. Cependant, le Premier ministre Benjamin Netanyahu maintient sa position inflexible: cette intégration n’aura pas lieu. Selon des informations obtenues par Israel Hayom, les États-Unis continuent de soutenir cette position.
À ce jour, aucun pays n’a officiellement annoncé son adhésion aux Forces de sécurité irakiennes (FSI). Même les États dont la participation était initialement pressentie ne l’ont pas encore fait.
Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Jeyhun Bayramov, dont le pays était considéré comme un candidat sérieux, a déclaré en début de semaine : « Les questions que nous avons soulevées n’ont pas reçu de réponse complète. Par conséquent, aucune décision définitive n’a été prise concernant la participation des militaires azerbaïdjanais. »
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, allié de la Turquie et d’Israël. Photo : EPA
Face à ce vide juridique, le président turc Recep Tayyip Erdogan tente d’intégrer les forces de son pays aux Forces de sécurité israéliennes (FSI).
Netanyahu a opposé son veto à l’engagement militaire turc dès le début du processus, invoquant les liens étroits d’Erdogan avec les Frères musulmans, sa sympathie pour le Hamas et son antisémitisme persistant (lire notre article ci- dessous).
Les États-Unis ont accepté la position d’Israël. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré publiquement que l’administration ne forcerait pas Israël à accepter la participation de pays qu’elle ne souhaite pas voir impliqués.
Marco Rubio et Benjamin Netanyahu. Photo : Haim Zach / GPO
Pourtant, plus de deux mois après la fin de la guerre et alors que les forces turques ne sont toujours pas opérationnelles, la Turquie redouble d’efforts.
Selon des informations récentes, les forces d’Erdogan seraient déjà prêtes à être déployées.
Parallèlement, de nouveaux messages ont été transmis à Jérusalem, exhortant les responsables israéliens à reconsidérer l’intégration de la Turquie aux Forces de sécurité israéliennes (FSI).
Netanyahu, cependant, continue de rejeter ces propositions.
JForum.fr avec ILH
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