«Israël attaque la flottille cette nuit ! », alerte l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan dans la nuit de mardi à mercredi sur son compte X (ex-Twitter). Les militants pro-palestiniens de la Global Sumud Flotilla, en route vers la bande de Gaza, affirment avoir été pris pour cible par des « explosions » et des « attaques de drones », alors qu’ils naviguaient au large des côtes grecques.
Dans un communiqué, l’organisation dénonce « de multiples drones, des objets non identifiés largués, des communications brouillées et des explosions entendues depuis plusieurs bateaux ». La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les Territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, affirme que la flottille a « été attaquée 7 fois » en quelques minutes. Elle en appelle à la « protection » de la communauté internationale. « De quoi a peur Israël ? », interroge l’actrice et militante Adèle Haenel sur son compte Instagram depuis la flottille. « C’est que de l’aide humanitaire qu’on transporte », s’indigne-t-elle.
« Nous continuerons à naviguer »
Partie de Barcelone au début du mois de septembre, la flottille compte à son bord plusieurs militants pro-palestiniens, parmi lesquels l’écologiste suédoise Greta Thunberg. Avant cet incident, le convoi a déjà subi deux attaques de drones au large de Tunis.
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Malgré l’échec des deux tentatives précédentes stoppées par Israël en juin et juillet dernier, l’objectif de la flottille demeure identique : acheminer de l’aide humanitaire à Gaza et « briser le blocus israélien ». Lundi, Israël avait pourtant réaffirmé qu’il n’autoriserait pas la flottille à atteindre Gaza, proposant plutôt qu’elle accoste à Ashkelon, au nord du territoire palestinien. « Chaque tentative d’intimidation ne fait que renforcer notre engagement. Nous ne serons pas réduits au silence. Nous continuerons à naviguer », affirme la Global Sumud Flotilla.
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