Dix Palestiniens ont été tués par des attaques israéliennes dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, selon des sources médicales.

Parmi eux, un enfant palestinien aurait été tué par balle à l’est de la ville de Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.
D’autres palestiniens ont été tués par un drone israélien visant des civils près du poste de contrôle de Netzarim, dans le centre de la bande de Gaza, plus tôt dans la journée.

Najad Abu Sneima, un Palestinien, a été tué par un tir de drone israélien dans la ville d’Al-Shawa, à l’est de Rafah, dans le sud de Gaza

Un correspondant de QNN rapporte que deux civils ont été blessés lors d’une attaque de drone israélien dans la ville d’Abasan, au sud de Gaza.
Les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu de manière intensive sur les terres palestiniennes dans le quartier d’Al-Salam, à l’est du camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.
Une munition israélienne non explosée dans le nord de Gaza a blessé Bilal Al-Mabhouh, chef du génie des explosifs au sein de la police, alors qu’il inspectait le site d’une précédente explosion israélienne qui avait déjà blessé trois enfants.


Attaques en violation flagrante et délibérée de l’accord de cessez-le-feu que Netanyahou cherche à rompre par tous les moyens.
Et dans un contexte de blocage totale de l’aide humanitaire depuis 10 jours
Les Gazaouis ont commencé à parcourir les rues pour ramasser du bois pour cuisiner. Sur les marchés, de nombreux produits alimentaires sont indisponibles, et ceux qui le sont sont très chers.
Les boulangeries qui dépendent du gaz de cuisson ferment également, et les hôpitaux risquent de fermer leurs portes faute de carburant. Les cuisines collectives qui distribuent des repas d’iftar augmentent leurs services. L’eau est devenue rare après que les autorités israéliennes ont coupé la ligne électrique alimentant une usine de dessalement de Gaza, dont dépendent des milliers de personnes pour leur eau potable.
La décision de Netanyahou de fermer tous les points de passage et de couper l’électricité est très grave, d’autant qu’Israël n’a jamais livré d’électricité gratuitement à Gaza, contrairement à certaines affirmations. Avant le génocide, Gaza achetait environ 120 mégawatts d’électricité par mois à Israël, financés par des déductions sur les recettes fiscales palestiniennes.
La journaliste israélienne Carolina Landsmann a récemment écrit dans Haaretz : « Cette fois, il n’y a même pas l’ombre d’un différend sur la question de savoir qui est responsable de l’échec de l’accord. Cette fois, il est clair pour tout le monde que le gouvernement israélien, dirigé par Benjamin Netanyahu, a violé publiquement l’accord avec le Hamas. Il n’est pas nécessaire d’être un négociateur comme Trump pour comprendre que le Hamas ne libérera pas tous les otages si Israël ne met pas fin à la guerre et ne se retire pas de Gaza, comme le stipule l’accord. Il est important de le dire haut et fort : Israël a violé l’accord, et quiconque se soucie de sauver les otages doit exiger que le gouvernement respecte l’accord. »
CAPJPO-Europalestine
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