La Haute Cour de justice a ordonné au gouvernement de réévaluer l’interdiction imposée à la presse indépendante depuis le début de la guerre et de lui soumettre un rapport d’ici le 23 novembre. Cette décision fait suite à un recours déposé par la Foreign Press Association qui réclame un accès libre et non encadré à l’enclave palestinienne. Jusqu’ici, les journalistes étrangers n’ont pu pénétrer à Gaza qu’à l’intérieur de la “ligne jaune”, une frontière de sécurité définissant les zones toujours contrôlées par l’armée israélienne. Au-delà, l’accès demeure strictement interdit, sauf accompagnement militaire dans le cadre des visites dites embed. Plusieurs ONG, dont Reporters sans frontières, dénoncent un « blackout médiatique » contraire aux principes démocratiques, tandis que le gouvernement israélien met en avant les impératifs sécuritaires, soulignant la nécessité de protéger les troupes et d’éviter toute fuite d’informations sensibles.
La Cour a estimé que la réponse initiale du gouvernement, déposée il y a près de quatre mois, ne reflétait plus la réalité actuelle, notamment depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu et exige une mise à jour tenant compte du nouveau contexte, jugé plus propice à la reprise d’une couverture journali tique, même limitée.
Lors de l’audience, les représentants de l’État ont confirmé que le programme d’intégration de journalistes dans les unités de l’armée israélienne à Gaza reprendrait « dans les prochains jours », après avoir été suspendu au moment du cessez-le-feu
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