Gaza; discussions avancées entre Netanyahou et Trump
Des négociations confidentielles, menées entre Benjamin Netanyahou et Donald Trump, pourraient redessiner l’avenir immédiat de Gaza. Selon plusieurs sources proches du dossier, les deux dirigeants avancent sur une proposition inédite qui combine la libération des otages, le désarmement total du Hamas et la mise en place d’une administration internationale dirigée par les États-Unis dans l’enclave palestinienne. Cette initiative se veut un ultimatum clair adressé au mouvement islamiste : accepter les conditions ou s’exposer à une offensive militaire israélienne avec le soutien explicite de Washington.
Un plan en trois étapes
La proposition qui circule entre les deux camps repose sur trois axes principaux.
1️⃣ Libération immédiate de tous les otages : sans libération simultanée et totale, aucun autre volet de l’accord ne serait enclenché.
2️⃣ Désarmement complet du Hamas : une condition inédite qui mettrait fin à la capacité militaire de l’organisation.
3️⃣ Administration internationale provisoire : sous direction américaine, elle prendrait en charge la gestion civile et sécuritaire de Gaza dès le lendemain de l’accord, dans l’attente d’une solution politique durable.
Si le Hamas refuse cette offre, Israël recevrait « carte blanche » de l’administration Trump pour mener ses opérations militaires sans restriction diplomatique majeure dans la bande de Gaza. Une telle couverture internationale serait une première depuis le début de la guerre, donnant à Tsahal une liberté d’action totale.
Une situation humanitaire explosive
Les discussions s’inscrivent dans un contexte particulièrement tendu. La diffusion récente de vidéos montrant l’état de santé alarmant d’otages israéliens, notamment Eviatar David et Rom Breslavsky, a choqué l’opinion publique et les responsables politiques. Selon un haut représentant israélien, il s’agirait d’une stratégie délibérée du Hamas pour infliger des souffrances physiques et psychologiques aux captifs et à leurs familles, créant ainsi une pression directe sur le gouvernement israélien.
« Nous savons d’après les témoignages des libérés que ces conditions sont intentionnellement aggravées », a indiqué cette source, dénonçant une véritable politique de famine menée par les organisations terroristes. L’objectif serait de faire plier Israël dans les négociations en exploitant la détresse humaine comme levier.
Des pourparlers dans l’impasse
Malgré l’intensité des contacts et les efforts diplomatiques, le sentiment qui domine à Jérusalem reste celui de l’immobilisme. « Aucun accord ne se profile à l’horizon », confient plusieurs responsables israéliens. Le Hamas conditionne toute reprise des discussions à une amélioration significative de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, alors même qu’Israël a autorisé l’entrée de nouvelles aides, dont les effets ne seront visibles qu’au bout de plusieurs jours.
Cette posture de blocage du Hamas entretient l’incertitude, tandis que la pression monte au sein de l’exécutif israélien.
Un gouvernement divisé sur la suite à donner
Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir dans les prochains jours pour décider de l’orientation à adopter. Deux lignes s’opposent.
- Les ministres les plus à droite plaident pour une occupation totale de Gaza, un contrôle militaire direct et l’accès immédiat aux zones supposées abriter les otages.
- L’état-major militaire, plus prudent, met en garde contre une escalade incontrôlable et les conséquences à long terme d’une telle opération.
La semaine à venir pourrait donc marquer un tournant stratégique. Si l’ultimatum formulé avec Washington ne produit aucun résultat, Israël pourrait durcir drastiquement son action militaire dans la bande de Gaza, avec l’assurance d’un soutien politique fort des États-Unis.
Cette proposition, encore en discussion, redessine le cadre des négociations et met le Hamas face à un choix décisif : accepter un accord global sous supervision internationale ou s’exposer à une guerre totale. Pour les familles des otages et pour la stabilité régionale, les prochains jours seront déterminants.
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