Gaza : combien de tués dans les bombardements, d’assassinés sur les routes d’exécutés par Israël ?

Pas de bilan chiffré non plus ce lundi à Gaza où les escadrons de la mort palestiniens n’ont pas cessé un seul instant de bombarder le ghetto de Jabalia pour la 17ème journée consécutive.

Les chars de l’armée israélienne ont assiégé l’hôpital indonésien et brûlé l’étage supérieur de l’hôpital

Israël demande via ses drones aux malades et soignants de l’hôpital Kamal Adwan d évacuer la zone

Ceux qui partent sont bombardés sur la route

Sous la menace d’une arme, les soldats ont forcé des centaines de familles palestiniennes à quitter leurs quartiers dans le camp de réfugiés de Jabalia, en leur demandant de prendre des « itinéraires sûrs » vers le sud. Cependant, les forces ont ensuite ordonné à leur artillerie de les bombarder en cours de route, massacrant des dizaines de personnes.

Les forces israéliennes ont exécuté sept réfugiés palestiniens et en ont blessé des dizaines d’autres lundi, selon des sources médicales et des témoins oculaires, après les avoir forcés à quitter une école de l’UNRWA abritant des familles déplacées dans le camp de réfugiés de Jabalia

Les victimes ont été frappées par l’artillerie israélienne peu après avoir reçu l’ordre de quitter l’école.

Victimes aussi parmi les civils suite aux frappes aériennes israéliennes qui ont visé un immeuble dans la zone d’Abou Iskandar du quartier de Sheikh Radwan à Gaza.

L’Observatoire Euro-Med des Droits de l’Homme : « Ceux qui refusent le déplacement forcé à Gaza sont traités comme des terroristes par l’armée israélienne, et beaucoup d’entre eux ont été exécutés dans la partie nord de la bande. »

Le médecin palestinien Hussam Abu Safia, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, demande qu’un couloir humanitaire soit ouvert pour apporter de l’aide et sauver la vie des patients et des blessés.

Depuis 17 jours, Israel bloque l’entrée de carburant et des fournitures médicales essentielles.

Mais aussi la nourriture et l’eau et un nombre croissant de Palestiniens meurent de faim ou de soif dans leur maison