Gaza: ces 2 pays dirigeront la Force de stabilisation

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L’Indonésie et l’Azerbaïdjan dirigeront la Force de stabilisation de Gaza

L’Azerbaïdjan et l’Indonésie devraient former le noyau de la Force internationale de stabilisation (FSI) qui sera déployée à Gaza. Cette force devrait compter des dizaines de milliers de soldats. Leur participation fait suite au veto israélien à l’inclusion de soldats turcs dans la force multinationale, comme l’avait révélé Israel Hayom.

par Ariel Kahana

Des troupes azerbaïdjanaises et indonésiennes devraient constituer le noyau de la Force internationale de stabilisation (FIS) qui sera déployée à Gaza. C’est ce qui ressort de récentes discussions entre le vice-président américain J.D. Vance, le Premier ministre Benjamin Netanyahou et leurs équipes respectives. La force devrait compter des dizaines de milliers de soldats, a appris Israel Hayom .

L’Indonésie contribue depuis longtemps aux missions de police internationales sous l’égide des Nations Unies, notamment à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Israël entretient des relations étroites et durables avec l’Azerbaïdjan dans divers domaines, notamment la coopération en matière de sécurité.

Le président indonésien Prabowo Subianto. Photo : AFP

La décision de déployer des troupes de ces deux pays à majorité musulmane fait suite au blocage par Israël de la participation de la Turquie à la force de Gaza. Israel Hayom a appris que les États-Unis avaient accepté la position d’Israël et que les forces turques ne participeraient pas aux opérations militaires à Gaza.

Israel Hayom a également révélé que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis avaient refusé de participer à la mission. De plus, le président Donald Trump a clairement indiqué que les troupes américaines n’entreraient pas dans Gaza. L’idée de déployer des soldats qataris pour démilitariser Gaza n’a jamais été envisagée, laissant l’Azerbaïdjan et l’Indonésie comme dernières options viables.

Le processus de coordination du déploiement des troupes indonésiennes et azerbaïdjanaises est en cours, mais il n’en est qu’à ses débuts. L’un des obstacles réside dans l’insistance de l’Indonésie à exiger que toute force internationale soit autorisée par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

Les négociations en vue d’une telle résolution ont débuté. Cependant, Israël reste méfiant à l’égard des résolutions du Conseil de sécurité, invoquant des expériences passées amères et son incapacité à les appliquer efficacement. Parallèlement, la France fait pression pour que la résolution proposée inclue la création d’un État palestinien, une mesure à laquelle Israël s’oppose fermement. D’intenses négociations sont en cours entre les parties concernées afin de parvenir à une formulation mutuellement acceptable.

En Israël, le scepticisme règne quant à l’adoption d’une telle résolution et quant à la capacité d’une force internationale, si elle était formée, à remplir son mandat. Pour l’instant, la directive politique donnée aux autorités de défense est de donner une chance au plan soutenu par les États-Unis. Cependant, nombreux sont ceux qui pensent qu’à un moment donné, une intervention militaire israélienne sera nécessaire pour atteindre ces objectifs.

Une autre question non résolue en discussion est de savoir si l’armée israélienne conserverait sa liberté opérationnelle pour agir contre les menaces du Hamas à Gaza, de la même manière qu’elle opère actuellement contre le Hezbollah dans le sud du Liban.

Source: ILH
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