Pour Donald Trump, l’heure n’est plus aux négociations sur son plan de paix à Gaza. Et pour bien le faire comprendre, il a une nouvelle fois insisté samedi sur son ultimatum au Hamas. Le locataire de la Maison-Blanche a en effet prévenu le mouvement islamiste palestinien qu’il ne « tolérerait aucun retard » dans l’application de son plan en vue de la libération des otages et d’un cessez-le-feu avec Israël.
« Après négociations, Israël a accepté la ligne de retrait initial que nous avons montrée au Hamas », a-t-il ensuite ajouté dans un nouveau message sur son réseau Truth Social, accompagné d’une carte montrant une ligne jaune à l’intérieur de la bande de Gaza, tracée à une distance d’1,5 km à 3,5 km des frontières du territoire palestinien. « Quand le Hamas confirmera (qu’il accepte cette ligne) le cessez-le-feu entrera immédiatement en vigueur et l’échange des otages et des prisonniers commencera et nous créerons les conditions pour la prochaine phase de retrait », a-t-il précisé. L’ultimatum des Etats-Unis court jusqu’à ce dimanche 18 heures (heure de Washington).
Des pourparlers en Egypte
L’émissaire de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et son gendre, Jared Kushner, se rendent en Egypte pour finaliser les discussions sur les conditions de libération des otages, a par ailleurs annoncé samedi la Maison-Blanche. Le Hamas et Israël tiendront ce dimanche et lundi des pourparlers indirects au Caire en vue de la libération des otages et des prisonniers qu’ils détiennent respectivement, a rapporté samedi Al-Qahera News, lié aux services de renseignements égyptiens.
Donald Trump a appelé vendredi Israël à « arrêter immédiatement les bombardements à Gaza » pour permettre la libération des otages après le communiqué du Hamas annonçant qu’il acceptait son plan. Un appel qui n’a pas été suivi d’effets dans l’immédiat puisque l’armée israélienne a annoncé samedi poursuivre ses opérations dans la bande de Gaza. La Défense civile du territoire palestinien a fait état d’au moins 57 morts dans des frappes israéliennes depuis l’aube samedi.
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« Nous sommes proches » d’un accord pour une cessation durable des hostilités à Gaza, a tout de même estimé samedi le président américain dans une interview au site Axios, précisant qu’il s’efforcerait de le faire aboutir dans les prochains jours. Il en a également profité pour rendre hommage au rôle joué par le président turc Recep Tayyip Erdogan, expliquant qu’il avait été « très utile » pour convaincre le Hamas de libérer les otages.
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