Avertissement sur l’occupation de Gaza et les options alternatives
Frédéric Journès a exhorté le gouvernement israélien à ne pas occuper la bande de Gaza, car il s’agit d’une action coûteuse et complexe. Il a affirmé qu’il existe d’autres moyens d’assurer la sécurité d’Israël que par « une guerre sans fin ». Il a encouragé Israël à « continuer à travailler sur un accord » et à saisir l’opportunité de collaborer avec des partenaires arabes pour planifier l’avenir de Gaza. Il a également souligné que l’occupation aurait des conséquences économiques et sociales, impactant déjà l’éducation et la santé en Israël.
La relation entre la France et Israël
L’ambassadeur a rejeté l’idée que les relations entre la France et Israël se sont dégradées, les qualifiant plutôt d’un désaccord « comme des amis ». Il a insisté sur le fait que le rôle de la France en tant qu’amie d’Israël est de présenter toutes les options possibles, y compris la possibilité de vivre en paix avec les Palestiniens. Il a également mentionné que la France souhaite qu’Israël puisse retrouver la paix.
L’alternative proposée par la France et les pays arabes
L’ambassadeur a rappelé la proposition française pour une fin du conflit :
– La condamnation des puissances arabes du pogrom du 7 octobre, qui a déjà eu lieu.
– Une exigence de libération de tous les otages de Gaza.
– L’engagement des intérêts des pays arabes et occidentaux pour la reconstruction et la création d’un gouvernement à Gaza.
L’ambassadeur a précisé que cela commencerait par un cessez-le-feu et la libération des otages, suivi de l’introduction de mécanismes de sécurité internationaux et de la reconstruction. Il a insisté sur le fait que le Hamas ne resterait pas à Gaza et que la reconstruction serait également politique.
Réflexions sur les otages
Vers la fin de l’entretien, l’ambassadeur F. Journès a exprimé sa douleur face aux images d’otages publiées récemment, exprimant sa « solidarité absolue » avec le désespoir des familles. Il a rappelé que le président français avait condamné ces images et qualifié le Hamas de « mouvement barbare ». Il a conclu en espérant que ses « amis israéliens prendront la bonne décision ».
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