Eyal Zamir, s’est opposé à une frappe contre le Hezbollah après le 7 octobre

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Le nouveau chef de Tsahal, Eyal Zamir, s’est opposé à une frappe majeure contre le Hezbollah après le 7 octobre

Eyal Zamir : Un Chef de Tsahal Prudent et Stratégique
La nomination d’Eyal Zamir à la tête de Tsahal suscite de nombreuses analyses, tant sur sa personnalité que sur ses choix stratégiques. Contrairement à l’image d’un militaire exclusivement offensif que certains lui prêtaient, une récente révélation apporte un éclairage plus nuancé sur sa manière de prendre des décisions cruciales.

Une Opposition à une Frappe Précoce Contre le Hezbollah
Le 11 octobre 2023, alors que la majorité du haut commandement militaire prônait une offensive immédiate contre le Hezbollah, Eyal Zamir s’est démarqué en s’opposant à cette initiative. Cette position allait à l’encontre des recommandations du chef d’état-major de l’époque, Herzi Halevi, ainsi que du ministre de la Défense Yoav Gallant et du chef du commandement du Nord, Uri Gordon. Leur objectif était d’affaiblir le Hezbollah avant qu’il ne puisse se mobiliser pleinement.

Finalement, c’est la prudence qui l’a emporté, avec le soutien du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Ce dernier, influencé par divers facteurs, dont la priorité donnée à l’élimination du Hamas et la complexité d’une frappe immédiate après les événements du 7 octobre, a préféré reporter une action d’envergure contre le Hezbollah. Une offensive majeure ne sera finalement menée qu’en septembre 2024, une décision qui continue d’alimenter les débats au sein de l’armée et du gouvernement israéliens.

Un Leadership Plus Nuancé Que Prédit
L’opposition de Zamir à cette attaque révèle une facette plus mesurée de son approche stratégique. Alors que certains l’avaient décrit comme un partisan d’actions militaires résolues, ses choix démontrent qu’il sait adapter ses décisions aux contextes. Il n’hésite pas à plaider pour une intervention musclée lorsque nécessaire, mais sait aussi faire preuve de retenue lorsqu’il estime que la situation l’exige.

Son départ du poste de chef adjoint de Tsahal avait pourtant laissé entrevoir une posture plus offensive, notamment lorsqu’il avait critiqué le manque de préparation des forces terrestres et défendu l’idée d’une victoire militaire décisive plutôt qu’une simple dissuasion. Certains observateurs s’attendaient à ce qu’il impose une refonte radicale des hautes sphères de l’armée israélienne en prenant ses nouvelles fonctions, mais cette prédiction semble devoir être nuancée.

Un Équilibre Entre Réforme et Continuité
Si des changements au sein du commandement militaire sont à prévoir, notamment en raison des failles mises en lumière par le 7 octobre, Zamir ne compte pas mener une purge totale. Il entend néanmoins renforcer l’efficacité opérationnelle de Tsahal, en tenant compte des erreurs du passé tout en préparant l’avenir.

Loin d’être un leader unidimensionnel, Eyal Zamir apparaît aujourd’hui comme un stratège capable d’arbitrer entre offensive et prudence, selon les besoins du moment. Son mandat à la tête de Tsahal sera suivi de près, tant par les autorités israéliennes que par les observateurs internationaux, pour voir comment il parviendra à concilier ces deux impératifs.

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