Evyatar : Nous avions juré ! Plus jamais çà

Voici la traduction du texte de l’hébreu au français :

Shi Golden craque en direct : « Nous avions juré qu’aucun Juif ne connaîtrait jamais une telle situation ».

Le journaliste s’est écrié dans l’émission « Moriah et Berko », suite à la diffusion de la vidéo du jeune otage Evyatar David. « Nous avions juré ! », a hurlé Golden. « C’est un moment historique, ce serment a été trahi. » « Nous avons fondé cet État pour ne plus jamais voir un Juif dans une telle situation », a-t-il crié à l’antenne. « Le serment a été trahi, c’est un moment historique. » Dans la vidéo, Evyatar apparaît extrêmement amaigri, les yeux enfoncés, et on lui a forcé à creuser sa propre tombe.

« On lui a fait creuser sa tombe » : la vidéo complète d’Evyatar David

Golden a crié en direct :

« Nous avons fondé cet État, après la Shoah, pour que cette image – on ne la voie plus jamais ! Nous avions juré !
Quand cet État a été fondé, nous avions juré : plus jamais un Juif ne se retrouvera dans une telle situation sous notre surveillance. Nous avions juré !
C’est pour cela que nous avons créé cet État, pour que jamais plus nous ne voyions une telle image d’un Juif. C’était le serment. »

« Et voilà que nous sommes à ce moment précis, et nous voyons une telle image d’un Juif. Prenez cette image, réfléchissez-y, en tant que Juifs et Israéliens : respectons-nous encore le serment que nous avons prêté en fondant cet État ?
À mes yeux, le serment a été violé. C’est un moment historique. Cette image nous oblige à faire notre examen de conscience collectif. »

Pour rappel, après approbation de la famille, une vidéo d’Evyatar David, âgé de 23 ans, détenu à Gaza dans des conditions inhumaines, a été rendue publique hier soir.
Il y apparaît extrêmement amaigri, les yeux enfoncés, et contraint de creuser sa propre tombe.

Ce développement survient après que le Hamas a diffusé ce week-end une vidéo partielle montrant Evyatar marchant dans un tunnel, sans parler.
Dans la nouvelle vidéo, il s’exprime pour la première fois, décrivant la privation de nourriture qu’il subit.

Sa famille a publié un communiqué décrivant leur fils comme « un squelette vivant, enterré vivant », affirmant qu’« il ne lui reste que quelques jours à vivre », et accusant le Hamas de mener « une expérience de famine délibérée ».

La douleur de voir de telles images est immense. Il n’est pas possible qu’un juif y soit insensible. Mais ces images ne doivent en aucun cas nous paralyser, nous conduire à une forme de défaitisme. Au contraire elles doivent plus que jamais nous conduire à corriger nos erreurs, qui font la force de nos ennemis.

En ce jour du 9 Av – Tich’a Bé’Av- où nous nous commérons d’abord la chute spirituelle d’Israël , c’est-à-dire son incapacité à relier la Jérusalem d’en bas, celle des hommes, avec la Jérusalem d’en haut celle de Dieu, via le temple, nous devons encore, en priant, faire notre propre introspection à l’échelon national.

Nous n’avons pas besoin d’aller bien loin pour trouver la haine gratuite qui s’affiche de partout, notamment à Tel-Aviv. Tous les jours que Dieu fait, des slogans haineux raisonnent dans les rues, où les otages ont été pris en otages pour justifier la détestation l’autre et lui promettre les pires châtiments.

Avec l’argent de puissances étrangères ou celui de riches antisémites, une certaine presse ainsi que des groupes de pression travaillent sans relâche pour démoraliser le peuple, insulter ses dirigeants et le détourner de ses objectifs vitaux, à savoir l’éradication de nos ennemis.

Une population haineuse éructe sa haine, en pleine guerre. Certains se pâment sur les médias israéliens et surtout étrangers pour diffamer Israël, comme d’anciens ministres, ambassadeurs, ou dirigeants de hauts rangs, tandis que des soldats valeureux se sacrifient dans des combats acharnés pour éliminer des barbares, et détruire des infrastructures bâties avec l’aide de l’Europe, du Qatar, de L’Iran, tous ennemis avoués ou pas d’Israël.

Cette semaine encore l’ONG Betslem, et Chalom Akhchav ont invité la presse mondiale, pour accuser Israël d’être un état génocidaire créant la famine avec pour but d’éradiquer la population de Gaza , celle-là même qui a tenté de nous éradiquer le 7 octobre 2023.

Ce sont les mêmes, qui voilà vingt ans, nous avaient promis un avenir radieux avec Gazaouis lors du désengagement de Gaza de 2005, zone devenue depuis lors une immense base terroriste et barbare. Au préalable ils avaient promis avec les accords d’Oslo un avenir paradisiaque qui a débuté avec deux intifadas successives dont les objectifs n’ont toujours pas changé, à lire la jeune gazaouie Nour Attallah, cette jeune nazie importée de Gaza par la France.

Une fois de plus la tentation de la faillite morale guette. Le 7 octobre n’est autre qu’une faillite, même s’il y a eu de belles victoires.

Cette faillite est la nôtre, collective. Cela montre que tous les jours il y a la nécessité de refaire le monde à l’image de l’Homme, non celui qui est un loup pour l’homme, mais comme celui qui est à l’image de Dieu.

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