En réponse à la décision du président Macron : Israël envisage des actions judiciaires
Le ministre des Affaires étrangères a exprimé sa colère face à la décision de la France d’empêcher des entreprises israéliennes de participer à une exposition d’armement, affirmant que l’interdiction s’appliquait uniquement aux « entreprises israéliennes dont les armes ont été utilisées dans la guerre à Gaza ou au Liban. »
Après que la France a essuyé de vives critiques pour avoir interdit aux entreprises israéliennes de présenter leurs produits lors du plus grand salon mondial de l’armement, Eurosatory, elle persiste dans cette voie en annonçant qu’elle n’autorisera pas les entreprises israéliennes à exposer leurs produits lors de l’exposition navale de défense Euronaval, qui se tiendra début novembre, rapporte le Jerusalem Post. Cette fois, la France affirme qu’elle n’interdit pas aux entreprises israéliennes de participer à la compétition. En réalité, elle utilise une nouvelle restriction : l’interdiction ne concerne pas toutes les entreprises israéliennes, mais seulement celles dont les armes ont été utilisées dans la guerre à Gaza ou au Liban. En pratique, cela exclut toutes les entreprises israéliennes, car leurs armes sont largement utilisées dans ces conflits.
Il est important de noter que les entreprises étrangères dont les armes ont été utilisées dans la guerre à Gaza ou au Liban ne sont pas concernées par cette interdiction. Cela constitue donc une discrimination délibérée à l’encontre des entreprises israéliennes. Selon divers rapports, au moins 12 entreprises israéliennes avaient manifesté leur intérêt pour participer à l’exposition. Il semble désormais qu’elles ne pourront pas y participer. Dans une déclaration publiée sur le site de l’exposition, les organisateurs reconnaissent la décision du Conseil national de défense et de sécurité, stipulant que les entreprises israéliennes souhaitant participer à Euronaval pourront le faire à condition que leurs produits n’aient pas été utilisés lors de l’opération militaire à Gaza et au Liban.
En conséquence, Israel Shipyards envisage de déposer un recours devant les tribunaux français contre cette décision dans les prochains jours. Israel Shipyards devait présenter un stand de plusieurs dizaines de mètres à l’exposition, où elle prévoyait de montrer ses navires avancés, dont le modèle d’exportation du Rashaf 80S, une version similaire à celle que la marine israélienne devrait adopter dans les prochaines années.
Eitan Zucker, PDG d’Israel Shipyards, a déclaré : « C’est la deuxième fois cette année que des entreprises de défense israéliennes se voient interdire de participer à des expositions internationales. En plus de l’embargo sur les armes auquel nous assistons, ainsi que du boycott rampant et silencieux des achats d’armes fabriquées en Israël, cela oblige les décideurs à comprendre qu’Israël doit principalement compter sur ses capacités élevées et accroître l’utilisation d’armes de fabrication locale, notamment en ce qui concerne les principales plateformes. De plus, Israël doit développer une industrie stable et avancée. »
Zucker a ajouté que les décideurs israéliens doivent comprendre que les boycotts contre l’industrie de l’armement et les embargos sur les livraisons d’armes constituent un nouveau front ouvert contre Israël dans le monde, et qu’ils doivent faire tout leur possible pour arrêter cette dynamique.
Ces développements interviennent dans un contexte de refroidissement des relations entre Israël et la France, notamment en raison des déclarations du président français Emmanuel Macron, parmi lesquelles un rappel qu’Israël a obtenu son indépendance grâce aux Nations Unies. Le ministre de la Défense Yoav Galant a écrit la semaine dernière sur son compte X (anciennement Twitter) : « Le comportement du président français Macron est une honte pour le peuple français et pour les valeurs qu’il prétend défendre. La décision d’exclure les industries de défense israéliennes de France revient à aider les ennemis d’Israël en temps de guerre. La France adopte une politique hostile envers le peuple juif, et ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Nous continuerons à nous battre pour notre existence et notre avenir, avec ou sans eux. »
Le ministre des Affaires étrangères Israël Katz a écrit aujourd’hui sur son compte X (anciennement Twitter) : « J’ai ordonné au ministère des Affaires étrangères de soutenir des procédures judiciaires et des démarches diplomatiques contre la décision du président français Macron de ne pas permettre aux entreprises israéliennes de présenter leurs produits à l’exposition navale Euronaval qui s’ouvrira à Paris le mois prochain. »
Il a ajouté : « Le boycott des entreprises israéliennes, pour la deuxième fois, ou l’imposition de conditions inacceptables, sont des mesures antidémocratiques qui ne sont pas courantes entre des pays amis, et j’appelle le président français Macron à les annuler complètement. Israël est seule en première ligne dans la lutte contre l’axe du mal iranien et l’islamisme radical, et la France ainsi que tout le monde libre doivent se tenir à ses côtés, et non agir contre elle. »
PS :
Rappelez-vous le 25 décembre 1969, en pleine nuit, cinq vedettes achetées et payées par Israël sous embargo français s’éclipsent pour rejoindre le port de Haïfa. C’était du temps où la France qui se disait l’ami d’Israël, la privait des armes qu’elle avait achetées par pur antisémitisme, car dans le même temps la France livrait des armes aux pays arabes.
Aujourd’hui Israël fabrique les vedettes les plus performantes de marché. Elle est en concurrence directe avec la France. Le système antimissile israélien est reconnu comme le meilleur du monde, mais aussi toute l’industrie militaire israélienne est supérieure à l’industrie française compris dans la cyberguerre. Les pays européens l’Allemagne , la Pologne et d’autres préfèrent les produits israéliens. La France qui perd un grand nombre de marchés au profit d’Israël fait tout pour combattre cette supériorité. C’est les non-dits de cette guerre à plusieurs milliards de dollars.
JForum.fr & le MAARIV
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