Études coraniques et drapeau de l’EI : qui sont les terroristes de Sydney ?

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Il s’avère donc que les terroristes sont un père et un fils. Le père, Sajid, avait obtenu un visa étudiant en 1998. Son fils, Naveed, né en Australie, étudiait le Coran et l’arabe dans un établissement de Sydney : « Il nous disait qu’il allait pêcher et nager avec son père. » Des restaurants juifs ont décidé de rester fermés après l’attentat. Un Israélien installé à Sydney témoigne : « C’est la douche froide, on va rentrer au pays plus tôt que prévu. » Voici les noms des victimes publiés.

Ynet – Roï Rubinstein, Australie

Le père avait obtenu un visa étudiant il y a 28 ans, le fils était né en Australie, et ensemble, ils ont perpétré le massacre le plus meurtrier du pays depuis trente ans : au lendemain du massacre de Sydney, qui a fait 15 morts sur la plage de Bondi, de nouveaux détails ont été révélés sur les deux terroristes et la liste des victimes a été mise à jour. En Australie, une organisation spontanée a commencé à allumer une bougie à la fenêtre en mémoire des victimes de l’attentat, à 18h47 heure locale.

De nombreux restaurants juifs et israéliens de Sydney ont décidé de rester fermés ce matin, et la plupart des fêtes de ‘Hanoucca prévues pour le reste de la semaine au sein des communautés juives de Sydney et de Melbourne ont été annulées. Eyal, un Israélien installé à Sydney depuis trois ans, a déclaré à Ynet : « Nous avons eu un électrochoc. Nous sommes venus ici pour fuir la pression en Israël. Nous comptions rentrer en Israël à la fin de l’année prochaine, mais je suppose que cela va changer et que nous rentrerons plus tôt. J’ai entendu des membres de la communauté israélienne dire que notre bulle a éclaté, qu’il n’y a rien de plus juste que de rentrer en Israël.»

Massacre de Sydney, minute par minute

« Reuven s’est dirigé vers le terroriste et a été assassiné sous mes yeux »

Le rav assassiné et son avertissement avant le massacre

À ce jour, les noms de huit des quinze personnes tuées lors de l’attaque ont été rendus publics : le rav Eli Schlenger (41 ans), émissaire du mouvement ‘Habad et l’un des organisateurs de la fête de ‘Hanoukka sur la plage de Bondi ; Alex Kleitman (87 ans), survivant de l’Holocauste, dont l’épouse a témoigné qu’il a été assassiné en tentant de la protéger ; Tibor Weizmann, qui aurait également été blessé par balle alors qu’il protégeait sa femme, laquelle a survécu ; Dan Elkayim (27 ans), un citoyen juif français ayant immigré à Sydney il y a environ un an ; le rav Ya’akov Halevi Levitin, également émissaire du mouvement ‘Habad ; Reuben Morrison (62 ans), originaire d’Union soviétique et membre de la communauté ‘Habad en Australie ; Peter Meagher, ancien policier ayant servi pendant près de 40 ans au sein de la police de Nouvelle-Galles du Sud et travaillant comme photographe indépendant lors de l’événement ‘Habad pour ‘Hanoukka ; et Matilda, 10 ans, dont la famille a souhaité garder l’anonymat mais a diffusé des photos dans les médias. Selon les autorités, 42 autres personnes ont été blessées lors de la fusillade, dont 11 grièvement. Parmi les blessés graves figurent deux policiers.
Cinq des victimes de l’attaque

Les deux terroristes sont, comme indiqué, père et fils. Le père, Sajid Akram, 50 ans, a été abattu après de longues minutes de tirs ininterrompus, et son fils, Naveed Akram, 24 ans, a été grièvement blessé. Selon la police, Sajid était titulaire d’un permis de port d’armes pour six armes. Lors de l’attaque, les terroristes ont été filmés en train d’utiliser au moins trois fusils d’assaut. La police a découvert un drapeau de l’État islamique dans le véhicule des terroristes. La chaîne australienne ABC a rapporté que l’ASIO (Australian Security Intelligence Organisation) avait mené une enquête sur Naveed Akram six ans auparavant, en raison de ses liens étroits avec la cellule terroriste de l’organisation à Sydney.

Le père, Sajid, est un citoyen australien arrivé en Australie avec un visa étudiant en 1998, tandis que son fils, Naveed, est né en Australie. Ce dernier a été signalé à l’ASIO pour la première fois en octobre 2019 en raison de ses relations avec d’autres personnes, mais selon le Premier ministre australien Anthony Albanese, il ne représentait aucune menace directe. Naveed a étudié le Coran pendant un an à l’Institut Al Murad de Sydney, qui a fermement condamné le massacre.

Selon le fondateur d’Al Murad, Adam Ismail, Naveed Akram s’est présenté au centre en 2019 et a demandé à apprendre le Coran et l’arabe. « Comme je l’ai fait avec des milliers d’étudiants au fil des ans, je lui ai donné des cours de Coran et d’arabe pendant un an seulement. Je condamne sans hésitation cet acte de violence et présente mes condoléances aux victimes, à leurs familles et à la communauté juive. » Ismail a déclaré que sa famille avait reçu des menaces de mort après la diffusion en ligne de la photo du tireur.

L’épouse du terroriste abattu, qui est également la mère du terroriste grièvement blessé, a déclaré aux médias australiens que son fils Navid avait dit à sa famille qu’il était allé avec son père à Jervis Bay, au sud de Sydney, pour pêcher et nager. « Il m’a appelée dimanche et m’a dit : « Maman, je suis allé nager. J’ai fait de la plongée. On va manger maintenant » », a déclaré Verna Akram. Selon elle, le matin de l’attaque, il lui a dit : « On va rester à la maison, il fait très chaud. »

Elle a affirmé que son fils est un « bon garçon », incapable de commettre un acte de violence : « Il n’a pas d’arme. Il ne sort même pas, il ne fréquente pas ses amis. Il ne boit pas, il ne fume pas, il ne va pas dans les mauvais endroits. Il va travailler, rentre à la maison, va à son entraînement et c’est tout. » D’après elle, son fils travaillait dans le bâtiment jusqu’à il y a environ deux mois, dans une entreprise qui a fait faillite. La mère a également indiqué que son fils « n’était pas particulièrement sociable au lycée ».

La famille Akram vit dans une maison de trois pièces à Babonirig, une banlieue de Sydney. Outre le terroriste Navid, les parents ont également un fils et une fille plus jeunes que lui. Leur voisine, Lamentua Patou, a déclaré au Daily Mail britannique avoir été choquée d’apprendre qu’elle habitait en face des terroristes. « On a vu beaucoup de voitures de police arriver dans la rue, et surtout devant cette maison », a-t-elle déclaré. « On n’arrivait pas à dormir, on surveillait tout, c’était terrifiant. »

À propos des membres de sa famille, elle a ajouté : « On les voyait aller et venir tous les jours, sans jamais nous dire bonjour. C’étaient des gens comme les autres. On les voyait parfois sortir de la maison et faire des choses banales. C’est choquant et effrayant. »

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